Ligue des Champions - 1/4 de finale | Les notes de Atalanta - PSG (1-2)

Ligue des Champions – 1/4 de finale | Les notes de Atalanta – PSG (1-2)

Homme du Match : Neymar (8) : il y a les deux extrêmes dans le match du Brésilien. Absolument brillant, génial dans le jeu à chaque prise de balle, chaque percussion, chaque décision, il fait également deux incroyables ratés en première mi-temps. Un dans les toutes premières minutes, un autre à la 42e, et les deux fois seul face au gardien. Il se manque encore dans le deuxième acte en écrasant sa frappe après une magnifique percée. Mais son impact sur le match est immense, avec une envie dont l’intensité n’a jamais baissé et une technique hors norme. Ironiquement, c’est sa maladresse devant le but ce soir qui permet à Paris d’égaliser (90e), en manquant sa reprise de volée dans la surface adverse, qui bénéficie à Marquinhos. Il donne la dernière passe à Mbappé trois minutes plus tard, dans le bon tempo, pour une finition de Choupo Moting qui tacle la balle rageusement dans le but italien.

 

Atalanta : 3-4-3

 

Sportiello (5) : il a été mis à contribution mentalement en première période avec des occasions franches parisiennes que Neymar a complètement manquées, mais il n’a pas eu à intervenir avec ses bras. Il est impuissant sur les deux buts parisiens, deux tirs à bout portant.

Toloi (6,5) : très solide tout le match. A l’instar de tous ses coéquipiers, il a beaucoup donné et posé des problèmes à ses adversaires pendant longtemps mais l’issue du match est malheureuse pour lui.

Caldara (7) : même remarque que pour Toloi. Il a été excellent à la relance, imposant dans le jeu aérien et utile pendant les phases de possession haute de l’Atalanta en jouant au-delà de la ligne médiane.

Djimsiti (6): très bon également, il n’a réellement subi que le talent de Neymar, cadrant ses autres adversaires. Palomino prend sa place à la 60e.

Hateboer (6,5): bon défensivement, rapide sur son côté pour une percussion qui a fait du mal à Bernat et précis dans ses passes. Il a un petit peu levé le pied en fin de match.

De Roon (7): très bon dans l’orientation du jeu, et dans le pressing haut évidemment, comme le reste de son équipe. Son sens du jeu a mis à mal l’entrejeu parisien.

Freuler (6,5) : il a activement participé à la très bonne tenue défensive de son équipe, ainsi qu’à ses projections rapides.

Gosens (6,5) : l’athlétique et offensif défenseur latéral a aussi rendu une belle copie, en étant concentré tout du long et en ayant un impact physique important. Il a défendu, participé au jeu et attaqué sans compter ses efforts. Remplacé par Castagne à la 82e.

Pasalic (6) : pas le plus dangereux devant, c’est lui qui marque le premier but du match à la 27e après que le ballon lui vient dans les pieds sur une offensive italienne. En une touche, il trompe Navas d’une frappe enroulée bien placée côté opposé. Son but aura hanté les parisiens jusqu’au bout du suspense et l’égalisation de Marquinhos. Remplacé par Muriel à la 70e.

Zapata (6,5): il a pris beaucoup de place devant en étant très souvent démarqué, en conservant le ballon, permettant la poursuite du jeu vers l’avant en se retournant ; en adressant des passes bien pensées. Il n’a en revanche pas directement inquiété le gardien adverse, la faute à une défense parisienne qui a contré beaucoup de frappes. Les dix dernières minutes ont été plus compliquées pour lui, émoussé par l’intensité physique du match. Remplacé par Da Riva à la 82e.

Gomez (7) : dans un rôle de meneur de jeu, il a souvent été la figure de proue du cauchemar parisien en étalant ses qualités techniques et dans la vision du jeu. Il a créé des occasions franches pour ses partenaires grâce à des ballons vicieux dans la surface, mais n’a pas réussi à se mettre en position de frappe. Remplacé par Malinovskyi à la 59e.

 

 

PSG : 4-3-1-2

 

Navas (6) : il se met en évidence en début de match en détournant une tête cadrée de Hateboer puis une de Caldara, qui lui était hors-jeu. Il n’a pas souvent été mis en danger ensuite. Il a en revanche manqué beaucoup de relances longues. Remplacé par Rico à la 79e, à cause d’une blessure.

Kehrer (5) : pas un très grand match, mais un match correct qui a permis à son équipe de ne pas être déséquilibrée.

Silva (6) : il s’est fait violence pour accélérer le jeu, et il a été solide défensivement comme à l’accoutumée.

Kimpembe (7,5) : très bon match du champion du monde : il a marqué son territoire avec sa présence physique et son sens de l’anticipation. Il a récupéré beaucoup de ballons, s’est montré coriace dans les duels et a toujours cherché à casser les lignes adverses par des passes lorsque c’était possible.

Bernat (6) : malgré deux ou trois moments où Hateboer l’a mis à rude épreuve de par la différence de gabarits, il a réussi à tenir son rôle défensif tout en s’impliquant offensivement sans perturber l’organisation de son équipe.

Herrera (5,5): très impliqué, il n’a toutefois pas souvent réussi à mettre à mal l’organisation adverse, la faute à une pressing très haut et très agressif. Il a tout de même réussi à ne perdre que très peu de ballons dans ce contexte délicat. Remplacé par Draxler à la 72e.

Marquinhos (5) : le pressing adverse était parfois de trop pour lui, en perte de vitesse. Mais il marque le but salvateur à la 90e en poussant le ballon dans le but après une frappe manquée de Neymar dans la surface.

Gueye (5,5) : lui aussi a été malmené par la défense haute et la hargne de ses adversaires. Mais il a également donné beaucoup, et il le fallait, pour que le bloc-équipe parisien ne soit pas désorganisé. Remplacé par Paredes à la 72e.

Neymar : voir commentaire ci-dessus.

Icardi (4): trouvé à quelques reprises pendant le premier acte pour jouer en pivot ou permettre de sauter le pressing de l’Atalanta, il n’a pas su poser de réels problèmes à la défense italienne extrêmement concentrée et qui a imposé sa loi physiquement. Il a néanmoins montré un réel investissement mais ses lacunes en vitesse et en technique ont abouti à un match manqué. Remplacé par Choupo Moting à la 79e, qui marque le but de la victoire en taclant le ballon à bout-portant sur un centre de Mbappé (90+3).

Sarabia (5) : le niveau physique du match a semblé trop important pour lui, ce qui l’a obligé à donner beaucoup et à perdre en lucidité. Il a alors manqué de créativité, de précision et d’inspiration. En-deçà du niveau attendu à ce stade de la compétition, bien que décent. Mbappé prend sa place à la 59e.

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