Ligue des champions - 1/4 aller | Les notes de Bayern Munich - PSG (2-3)

Ligue des champions – 1/4 aller | Les notes de Bayern Munich – PSG (2-3)

Homme du match : Navas (8) : encore une prestation quasi-parfaite pour le portier parisien, malgré deux buts sur lesquels il ne peut presque rien faire. Que ce soit sur des frappes plus lointaines ou sur des arrêts réflexes sur sa ligne, il a livré une prestation remarquable et décisive, en étant le principal rempart aux vagues allemandes déferlant sans relâche sur la cage du club de la capitale.

Bayern Munich (4-2-3-1)

Neuer (3,5) : Match très difficile pour le mythique portier, à la faute sur le premier but de M’Bappé et battu sans pouvoir s’interposer sur les deux suivants. Il a tout de même fait une intervention décisive en 2ème mi-temps devant Neymar et une fin de match plus rassurante.

Pavard (6) : un match dans lequel s’est plu le latéral français. Il a eu l’occasion de montrer son apport dans le jeu avec un centre déposé sur la tête de Choupo-Moting pour le premier but bavarois, et de nombreuses montées et combinaisons avec Sané dans un couloir droit qui a été le plus dangereux du Bayern ce soir. Aurait pu être buteur en seconde période sur un bel enchaînement contrôle poitrine et volée.

Süle (non-noté) : un début de match très délicat pour le central droit qui a vu le TGV M’Bappé le prendre sur sa droite sur le premier but, avant d’oublier Marquinhos dans son dos en remontant avec l’équipe bavaroise sur le deuxième. Remplacé sur blessure après seulement 42 minutes par Boateng (5), très à l’aise dans le jeu au pied dans les phases de possession allemandes, mais plus en difficulté sur les contres parisiens, et battu sur la fixation-frappe de M’Bappé. Averti pour avoir stoppé irrégulièrement Neymar (72ème).

Alaba (7) : match très impressionnant de l’international autrichien, notamment après son replacement au milieu de terrain suite à la sortie de Goretzka à la demi-heure de jeu. Très impliqué dans le jeu offensif de son équipe, il a été un constant poison pour la défense parisienne de par ses dépassements de fonction et sa justesse technique. A frôlé le montant de Navas en fin de match.

Hernandez (5) : un début de match intéressant côté gauche où sa relation avec Coman a amené quelques situations dangereuses, avant d’être replacé défenseur central au bout d’une demi heure à la sortie de Goretzka et de connaître une seconde mi-temps plus neutre. Averti en 1ère mi-temps après une obstruction sur Dagba.

Kimmich (7,5) : le leader technique tout au long du match côté allemand. Sa superbe justesse sur les renversements de jeu a déséquilibré sans cesse la défense parisienne, et il a trouvé la faille sur coup de pied arrêté en servant Müller. Averti en seconde mi-temps, sans influence sur le match retour.

Goretzka (non-noté) : il a été le premier à initier une réaction (et a profité du talent de Joshua Kimmich) après le premier but parisien. Une énorme occasion sur coup franc uniquement sortie par un exploit de Navas sur sa ligne. Remplacé dès la 33ème minute sur blessure par Davies (5,5), qui a joué à son poste de latéral gauche et amené sa vitesse et sa qualité technique habituelle, mais sans jamais trouver de faille dans le couloir droit parisien.

Sané (6,5) : l’ailier le plus remuant côté bavarois, il a passé sa première mi-temps à martyriser par ses dribbles Abdou Diallo, avant de recommencer en seconde mi-temps face à Bakker. Il n’est toutefois jamais parvenu à trouver le geste décisif.

Müller (6,5) : encore une fois très habile en remises, il a contribué à déstabiliser sans cesse la défense parisienne, même si la solution est venu des airs face à un bloc francilien très regroupé. Une nouvelle fois buteur dans un grand match.

Coman (5,5) : il a beaucoup travaillé à prendre de cours son vis-à-vis par ses dribbles, mais a été trop imprécis pour être vraiment dangereux dans le dernier geste, et a souvent été stoppé par un bon Dagba.

Choupo-Moting (6,5) : un très bon match pour l’ancien parisien qui avait la difficile tâche de remplacer Lewandowski. Son impact physique a gêné la défense centrale du PSG, et il a su s’imposer de la tête pour ouvrir le compteur munichois, après avoir déjà trouvé la barre sur le premier corner munichois. Il aurait sans doute pu marquer plus (ou être passeur décisif) sans un grand Navas.

Paris Saint-Germain (4-2-3-1)

Navas (8) : voir “homme du match”.

Dagba (6) : il avait la lourde tâche de tenir le couloir droit face à Coman, a été en difficulté à plusieurs reprises notamment en 1ère période, mais, combatif jusqu’au bout, il s’en est finalement très bien sorti. 

Marquinhos (non-noté) : un début de match héroïque du capitaine parisien, souffrant face à la déferlante bavaroise mais buteur en surmontant une douleur à la cuisse sur une ouverture lumineuse de Neymar avant de laisser sa place à la 31ème minute. Remplacé par Herrera (6), qui a joué au milieu en place de Danilo et a apporté son abnégation pour défendre et du liant dans la relance parisienne.

Kimpembe (5) : un match courageux mais difficile pour celui qui est devenu capitaine à la sortie de Marquinhos. Moins en vue qu’à son habitude dans les duels, il a aussi commis quelques petites erreurs de relance qui heureusement n’ont pas été payées. Sa volonté a fait le reste et a permis aux parisiens de tenir une courte victoire face aux redoutables attaques munichoises.

Diallo (4,5) : toujours correct dans son placement et propre balle au pied, il a néanmoins énormément souffert face aux débordements de Sané. Remplacé à la mi-temps par Bakker (5), qui a mal débuté avant de se ressaisir et de tenir bon face à l’ailier allemand.

Danilo (5,5) : a eu une première demi-heure très compliquée au milieu de terrain, battu techniquement par le milieu adverse, puis, replacé en défense centrale à la sortie de Marquinhos, il est à la faute sur le marquage sur le but de Choupo-Moting. La suite de son match est beaucoup plus intéressante et décisive pour la défense parisienne, avant tout pour sa domination dans le jeu aérien qui a permis de repousser de nombreuses offensives bavaroises.

Gueye (6,5) : une première mi-temps la tête sous l’eau pour le milieu sénégalais avant de peu à peu refaire surface puis s’imposer comme le premier gratteur de ballon et relanceur côté parisien. Son sens de l’anticipation a été une clef qui a permis aux franciliens de respirer face à la pression adverse et de s’offrir des contres intéressants.

Di Maria (5) : deux passes clefs et c’est tout, ou presque, pour l’artiste argentin. Son décalage pour Neymar sur le premier but et sa passe à une touche pour M’Bappé sur le troisième ont fait la différence, mais le reste de son match est une énigme (à l’exception d’une frappe sauvée sur la ligne par Davies). Son apport physique insuffisant l’a empêché de peser dans les duels et il a été trop absent défensivement. Remplacé par Kean (71ème), qui a paru trop à court de forme pour avoir son rendement habituel face aux puissants défenseurs munichois.

Neymar (6,5) : trop peu actif au pressing comme ses coéquipiers de l’attaque parisienne, le créatif brésilien n’a eu que des ballons de contre à jouer. Et il a su les faire profiter, amenant constamment du danger de par ses qualités de dribble et servant à merveille ses coéquipiers. Sa deuxième passe décisive, pour Marquinhos, est un bijou du genre. Une ouverture à une touche qu’aucun défenseur allemand n’a su anticiper. Il aurait pu être également buteur sans une intervention décisive de Neuer, et a été remplacé pour les derniers instants du match par Rafinha (90ème).

Draxler (5,5) : un match plutôt bon du milieu allemand. Même s’il a peiné à exister offensivement dans un match où les parisiens ont été globalement privés de ballon, il a su jouer simple et a été souvent une bonne première rampe de lancement pour les contres parisiens, à l’image du troisième but. A fait ce qu’il a pu défensivement dans un registre qui n’est pas le sien, et a été averti sans conséquence pour son match retour pour une charge sur Pavard (62ème).

M’Bappé (7) : comme d’habitude, il en a assez peu fait défensivement. Et comme d’habitude, son talent a fait la différence devant. S’il est aidé par Neuer sur son premier but, son deuxième ne doit rien à personne, et sans doute que Boateng se souviendra longtemps de son impuissance à intervenir. Ses qualités de vitesse et percussion ont été un problème constant pour une défense allemande livrée aux contres parisiens.

Lire plus