ASSE : Le vestiaire aurait-il tourné le dos à Horneland après les dirigeants ?
La situation se tend à l’AS Saint-Étienne, où les récentes performances ont ravivé les doutes autour de la gestion d’Eirik Horneland. Après une nouvelle déconvenue face au Red Star, les déclarations de Florian Tardieu ont cristallisé les interrogations au sein du groupe professionnel.
Le revers concédé samedi contre le Red Star (1-2) a mis en lumière un malaise latent. Les propos de Florian Tardieu, prononcés à l’issue de la rencontre, ont eu un retentissement particulier : « Les équipes travaillent sur nous. Elles ont des vidéos, etc. C’est sûr que sur les renversements, vu ce que demande le coach, ça peut être notre faiblesse (…). Ce sont les consignes, donc on les écoute. »
Ce discours, bien que mesuré, laisse transparaître une certaine distance vis-à-vis des choix tactiques opérés par le staff. Le système mis en place par Horneland, jugé trop rigide, a été exploité par l’adversaire, notamment dans les couloirs défensifs. Les joueurs semblent peiner à s’adapter, tandis que les adversaires paraissent mieux préparés aux exigences du championnat.
Des doutes sur la méthode Horneland à l’ASSE
Selon plusieurs observateurs, une forme de lassitude s’installe dans le vestiaire. Le média Peuple Vert évoque même l’hypothèse d’une « cassure » entre l’entraîneur norvégien et certains cadres de l’effectif. La méthode Horneland, perçue comme trop rigoureuse, ne ferait plus l’unanimité. Cette situation intervient alors que le début de saison reste mitigé et que les attentes demeurent élevées.
Malgré un soutien affiché publiquement par la direction, les tensions internes se multiplient. Les regards se tournent désormais vers la capacité du technicien à renouer le dialogue avec ses joueurs et à ajuster ses choix stratégiques. Le lien de confiance entre l’entraîneur et son vestiaire semble aujourd’hui fragilisé.
Vestiaire de l’AS Saint-Étienne : fracture et adaptation tactique
La question de l’adaptation tactique se pose avec acuité. Les faiblesses identifiées par les adversaires, notamment sur les phases de transition, soulignent la nécessité d’une remise en question. Certains joueurs s’interrogent ouvertement sur la pertinence des consignes et sur la flexibilité du dispositif. Le climat actuel pourrait conduire à une évolution des méthodes ou à une redéfinition des priorités collectives.
À Saint-Étienne, l’avenir d’Eirik Horneland dépendra sans doute de sa capacité à restaurer l’adhésion de son groupe et à répondre aux exigences d’un championnat de plus en plus compétitif. Les prochaines semaines seront déterminantes pour l’équilibre interne du club.