ASSE : Horneland réagit vivement après la lourde défaite subie à Annecy

La lourde défaite subie par Saint-Étienne sur le terrain d’Annecy (4-0) a laissé une empreinte profonde sur le technicien norvégien Eirik Horneland. Confronté à la presse après la rencontre, l’entraîneur n’a éludé aucune question et a assumé, sans détour, l’ampleur de l’échec collectif. Horneland s’est livré à un véritable exercice d’autocritique, refusant de chercher des excuses ou de pointer du doigt ses joueurs. Ce revers, qui s’inscrit dans une série inquiétante pour les Verts, met en lumière une crise de confiance et de résultats qui menace les ambitions du club.
La dynamique actuelle de l’ASSE est préoccupante. L’équipe vient d’enregistrer trois défaites lors de ses quatre dernières sorties, compromettant sérieusement ses espoirs de retrouver l’élite du football français. Face à cette spirale négative, Horneland a mis en avant les manquements aussi bien mentaux que tactiques de son groupe. Il a souligné l’incapacité de ses joueurs à répondre présent lors des rendez-vous majeurs, un constat qui pèse lourd dans la balance au moment d’évaluer la situation du club.
Horneland assume la responsabilité après la déroute de l’ASSE à Annecy
Les propos d’Eirik Horneland en conférence de presse témoignent d’une lucidité rare dans le contexte actuel. « J’ai honte. Je me sens responsable. C’est de ma faute », a-t-il affirmé, endossant pleinement la responsabilité de la débâcle. Cette déclaration sans détour met en avant un entraîneur qui refuse de se réfugier derrière des circonstances atténuantes. Il a insisté sur le fait que l’attitude de ses joueurs dès le début du match n’était pas à la hauteur de l’événement, révélant ainsi une faille profonde dans la préparation mentale du groupe.
Au-delà de l’aspect psychologique, Horneland a dressé un constat alarmant sur le plan technique. Il a reconnu que plusieurs adversaires surpassaient actuellement son équipe en termes d’intensité et de volonté. La fragilité défensive, illustrée par le nombre de buts encaissés, est devenue un problème structurel récurrent. « Ce n’est pas acceptable d’encaisser autant de buts depuis le début de saison », a-t-il concédé, pointant une faiblesse qui mine la confiance collective et complique la tâche du staff.
Problèmes défensifs et crise de confiance à Saint-Étienne
Le coach stéphanois a également évoqué la perte de rythme et de cohésion observée depuis plusieurs semaines. Selon lui, l’équipe a « perdu le fil et le rythme depuis quatre matchs », ce qui traduit une spirale négative difficile à enrayer. La pression s’intensifie sur le groupe, chaque rencontre devenant un test mental supplémentaire. Cette accumulation de contre-performances pèse sur l’état d’esprit des joueurs, fragilisant un collectif déjà en manque de repères.
Face à ce contexte tendu, Eirik Horneland a clarifié sa feuille de route pour tenter de relancer la dynamique. « C’est mon travail d’arriver à régler toutes ces choses, je dois arriver à remettre de la motivation et de l’envie dans cette équipe », a-t-il martelé. Sa mission, telle qu’il la définit, consiste à redonner de la solidité à la défense tout en développant un jeu offensif cohérent. Il privilégie une gestion humaine, refusant de recourir à la méthode forte : « Hausser le ton ou crier sur ses joueurs ne change rien à leur motivation ».
La gestion humaine d’Horneland face à la crise de l’ASSE
Horneland a tenu à réaffirmer sa volonté de ne pas se dérober face à ses responsabilités. Il insiste sur l’importance de préserver la confiance au sein du groupe malgré les difficultés. Sa détermination à assumer pleinement la situation contraste avec la gravité de la crise traversée par Saint-Étienne. Le technicien norvégien s’attache à maintenir un climat de travail propice à la reconstruction, conscient de l’ampleur du défi qui l’attend dans les prochaines semaines.