FC Barcelone – Olympiakos (6-1) : Les notes complètes [Ligue des champions – 3e j.]

Un match à sens unique au stade Olympique de Montjuic où les Catalans ont déroulé, portés par un Fermin Lopez tout simplement étincelant. L’Olympiakos, malgré de bonnes intentions, n’a jamais pu rivaliser avec l’intensité et la maîtrise barcelonaise, notamment en seconde période où la réduction des grecque à dix, pour un second carton jaune, a pesé lourd dans le résultat final.

Homme du match : F. López (9,5) : Le grand artisan de la soirée. Auteur d’un triplé magnifique, il ouvre le score avec opportunisme avant d’enchaîner avec deux réalisations pleines de sang-froid et de talent. Son second but est un modèle d’intelligence et de précision. Toujours juste techniquement, il a mené son équipe avec brio et parachevé son chef-d’œuvre par le 5e but. Le public du Montjuic ne s’y trompe pas : c’est bien lui l’homme du match.

 

FC Barcelone (4-2-3-1)

W. Szczesny (7) : Pas grand-chose à redire sur la prestation du portier polonais. Le peu qu’il a eu à faire, il l’a fait avec sérieux et autorité, notamment dès les premières minutes avec un arrêt décisif qui empêche le Barça d’être mené. Sobre, concentré, rassurant.

A. Balde (8,5) : Très gros match du latéral gauche, impérial dans les duels et toujours disponible offensivement. Sa première mi-temps fut une démonstration d’énergie et d’efficacité, et il vient parachever sa belle soirée en offrant la passe décisive du 4–1. Une prestation complète, digne d’un cadre.

P. Cubarsí (7,5) : Le jeune défenseur catalan a encore montré toute son autorité et sa maturité. Solide dans les duels, propre à la relance, il a multiplié les interventions décisives pour préserver l’avance du Barça. Une assurance grandissante, match après match.

E. García (6) : Match plutôt sérieux au centre de la défense, mais entaché d’une faute évitable entraînant le penalty grec. Hormis cette erreur, il s’est montré appliqué et propre dans ses relances. Dommage pour cette action qui ternit un peu une copie globalement correcte.

J. Koundé (6) : Alternance de chaud et de froid pour le Français. En première période, il a semblé hésitant dans certaines relances et duels, avant de se racheter après la pause en multipliant les montées et les projections offensives. Un match en deux temps.

M. Casado (7) : Très présent dans les duels et dans les bons coups. Il provoque l’action clé du match en obtenant le carton rouge adverse, qui change totalement la physionomie de la rencontre. Actif et intelligent dans son placement.

Pedri (8) : Capitaine du soir et véritable métronome au milieu. Toujours disponible, il oriente, temporise, accélère quand il faut et distille une passe décisive pour le 5–1. Il incarne le cœur du jeu blaugrana cette saison, avec une constance remarquable.

F. López : Voir Ci-dessus.

D. Fernández (7,5) : Pas buteur, mais précieux dans la construction. Sa vision du jeu et son volume de course ont permis de fluidifier les attaques catalanes. Il offre une passe décisive à Fermin Lopez sur le 2–0. Peut-être son match référence jusqu’ici.

L. Yamal (8) : De retour en forme, Lamine Yamal a une nouvelle fois brillé. Très actif sur son aile, il provoque sans cesse, obtient le penalty transformé pour le 3–1 et participe à l’action du premier but. Sa percussion et sa maturité continuent d’impressionner pour son âge. Une soirée complète.

M. Rashford (8,5) : Difficile de départager lui et Fermin Lopez pour le titre d’homme du match. Auteur d’un doublé splendide et à l’origine du penalty du 3–1, il a constamment pesé sur la défense grecque. S’il a marqué alors que le match était déjà plié, ses deux buts sont d’une grande qualité technique. Il retrouve petit à petit le Rashford décisif et confiant que le public catalan espérait revoir.

 

Olympiakos (4-2-3-1)

K. Tzolakis (4) : Six buts encaissés, certains évitables. Même s’il n’a pas été aidé par sa défense, son manque de tranchant dans les sorties a coûté cher. Quelques parades intéressantes, mais globalement impuissant.

F. Ortega (5,5) : De la volonté, de la combativité, mais trop souvent dépassé par le rythme et la technique adverse. A tenté de tenir son couloir face à Yamal, sans grand succès.

L. Pirola (5) : Match compliqué. En difficulté sur les accélérations adverses, notamment celles de Rashford. A tout de même tenté de se battre, mais trop souvent pris dans le dos.

João Costa (5) : Quelques bonnes interventions, mais trop de fébrilité dans le placement. Il a souffert du jeu rapide des Catalans, notamment sur les transitions.

P. Retsos (5) : Un des rares à avoir montré de l’agressivité et de la fierté dans le duel, mais cela ne suffit pas à masquer les largesses défensives globales.

Daniel Podence (6) : Match correct, avec des intentions et du mouvement. Il a cherché à dynamiser son équipe avant de s’éteindre petit à petit face à la domination catalane.

Gelson Martins (5,5) : Match plein de bonne volonté et d’activité. Remplacé à la mi-temps par Mouzakitis (5), qui a tenté d’apporter un peu de fraîcheur et de percussion dans une équipe déjà en difficulté.

Dani García (5) : Généreux dans l’effort, mais très peu d’impact dans la récupération. Le milieu barcelonais l’a trop facilement contourné.

Chiquinho (5) : Quelques éclairs, mais trop irrégulier. Il a semblé perdu dans les circuits de passe adverses et n’a pas su peser sur le jeu.

S. Hezze (4) : Exclu pour un second carton jaune sévère, mais son engagement excessif a pénalisé son équipe. Ce fait de jeu a marqué le tournant de la rencontre.

A. El Kaabi (6) : Le seul à avoir trouvé la faille côté grec, transformant son penalty avec sang-froid à la 53e minute. Peu de ballons exploitables, mais un vrai sens du but.

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