RC Lens : Gradit scelle son avenir et il en profite pour faire une mise au point !
Revenu récemment au premier plan dans la défense centrale de son équipe, Jonathan Gradit a connu une période plus délicate vers la fin de l’année 2024. Ecarté du onze de départ, il s’est retrouvé au centre de discussions médiatiques, alimentées notamment par des propos de son agent critiquant sa gestion sportive.
Dans un entretien, Gradit a tenu à clarifier sa position sur cette période mouvementée. « Beaucoup de gens ont parlé à ma place. Je n’ai jamais vraiment donné ma version des faits. J’avais entendu que je tirais la tronche, c’est totalement faux. » Il insiste sur le fait qu’il n’a jamais affiché une mauvaise attitude malgré sa frustration, expliquant qu’il a toujours gardé un état d’esprit professionnel à l’entraînement.
Le contexte sportif a joué un rôle important dans cette situation. Le défenseur explique que le potentiel départ de Kevin Danso et l’émergence de Kodir Khusanov ont bouleversé la hiérarchie, ce qui a temporairement réduit son temps de jeu. « C’est un concours de circonstances qui est arrivé. Kev devait partir. Cela a été un timing et une malchance de mon côté, sachant qu’on savait que Kodir, de par ses qualités, allait devenir titulaire quoi qu’il arrive. »
Malgré cette mise à l’écart, Gradit affirme en avoir tiré des leçons. « Ce fut une période enrichissante pour moi, ça m’a montré qu’on est indiscutable par moment (sourire) mais pas toujours. Il faut toujours se remettre en question. » Il relativise la situation, soulignant qu’elle n’a duré que quelques matchs et que d’autres joueurs vivent des situations plus difficiles.
Enfin, Gradit réfute toute volonté de départ et revient sur la prise de parole de son agent. « A aucun moment je n’ai pensé partir. Il y a eu des rumeurs forcément, j’ai été contacté par d’autres clubs. Il n’y avait pas de débat, c’était non. Je devais regagner ma place à Lens. Mon agent avait pris la parole : je n’étais pas au courant. C’est une erreur de communication, je n’étais en accord avec ses propos. Cela ne me ressemblait pas, je ne suis pas quelqu’un à aller me plaindre devant la presse. »