Stade Rennais : Habib Beye défend ses choix contre Nantes et il sort son bouclier pour un joueur en difficulté !
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Lors de sa conférence de presse vendredi, Habib Beye a surpris par la brièveté de sa première intervention, lorsqu’il a été interrogé sur la récente déconvenue de son équipe lors du derby joué à Nantes. Manifestement irrité par certains commentaires extérieurs, l’entraîneur a néanmoins affiché une volonté de se projeter vers l’avenir et de ne pas s’attarder sur les critiques.
Il a cherché à retenir le positif du match précédent, notamment la qualité de la première période. Selon lui, « On a fait une première mi-temps de haut niveau, techniquement, tactiquement, dans le rythme de jeu, l’intensité. Je ne vais pas tout résumer sur la seconde… On doit switcher sur le positif. On a analysé, c’est passé, maintenant focus sur Lens. Le Roazhon Park doit devenir une place forte dans notre championnat, à nous de ramener des émotions et continuer à fédérer le public pour vivre une grande soirée ! »
Au fil de l’échange, il est finalement revenu sur les difficultés rencontrées, notamment les changements forcés à la pause en raison des blessures de Rongier et Seidu. Il a cependant refusé de remettre en cause ses remplaçants, affirmant qu’il ne voulait pas accabler certains joueurs pour expliquer le revers.
Pour Beye, la responsabilité est collective et doit être portée par l’ensemble du groupe. Il a insisté sur ce point en déclarant : « On ne peut pas être dépendant d’un joueur ou deux, on doit être capable de construire un groupe qui pallie les absences. La performance est globale, et je l’ai dit au groupe : le seul responsable, c’est le coach. C’est moi qui prends la responsabilité. »
L’entraîneur a également pris l’exemple d’un choix tactique contesté, expliquant qu’il l’assume pleinement. Il a déclaré à ce sujet : « Je prends l’exemple de ce qui est arrivé à Hans Hateboer : si je devais refaire le choix, je le referais, parce qu’à ce moment-là, je n’avais pas d’autre choix à ce poste. Ce serait trop facile de mettre ce qu’il s’est passé à Nantes sur son dos. Ce sont les faibles qui font ça, et je m’interdis de le faire. C’est une responsabilité collective incarnée par le coach à 100 %. »
Son discours vise ainsi à préserver l’unité du groupe avant la réception de Lens, en insistant sur la nécessité de se tourner vers les prochains défis et de renforcer la cohésion autour du projet collectif.