OL : le club risque très gros et c’est à cause de ses supporters !

Ce mercredi, la commission de discipline examinera les comportements des supporters lyonnais lors du match contre le PSG, remporté par ce dernier 3-2, le 23 février. Les supporters sont accusés d’avoir allumé des fumigènes et scandé des chants offensants contre les dirigeants parisiens et Vincent Labrune, président de la LFP.

Cette affaire est importante car le club lyonnais a déjà été sanctionné plusieurs fois cette saison pour des banderoles anti-Labrune. En janvier, l’OL avait été sanctionné pour avoir exhibé deux banderoles, dont une injurieuse envers Labrune, ce qui a entraîné une amende de 1 000 euros.

La commission a souligné que la banderole déployée lors de cette rencontre avait contribué à créer un climat hostile, nuisant ainsi à l’image du football professionnel. L’OL, tout en condamnant ces actions, a invoqué la liberté d’expression de ses supporters pour se défendre.

John Textor, propriétaire du club, avait critiqué publiquement la politique de la LFP et son président, Vincent Labrune, mettant en avant un conflit d’intérêts avec Nasser al-Khelaïfi, patron du PSG et de beIN Sports. Cette sortie médiatique s’inscrivait dans un contexte déjà tendu.

D’autres incidents similaires ont eu lieu cette saison, notamment lors des matchs contre Auxerre, Toulouse, et Lens, où des banderoles anti-Labrune ont été déployées, entraînant des amendes pour le club. Ces actions n’ont pas été sans conséquences financières pour l’OL.

Lyon n’est pas le seul club concerné par ces sanctions. Nantes, Lens et Monaco ont également été pénalisés pour des banderoles visant Labrune. Depuis quelques années, les expressions hostiles, qu’elles soient orales ou visuelles, sont prises très au sérieux par la commission de discipline.

Sébastien Deneux, président de cette commission, a précisé : « Désormais, on fait entrer d’autres critères, le temps d’exposition par exemple, et il y a une volonté de vigilance des pouvoirs publics. On n’empêchera jamais certains d’imaginer qu’il puisse y avoir des problèmes d’indépendance, que des instructions seraient données. Mais non, ce n’est pas tellement notre problème. »

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