Real Madrid – Borussia Dortmund (5-2) : Les notes complètes [Ligue des Champions – 3ème j.]

Homme du match : Vinicius Junior (9.5) : De transparent à Stratosphérique. Quel récital de la part du numéro 7 Madrilène. Pourtant, le premier acte ne présageait pas une grande soirée pour l’ailier Brésilien, peu inspiré dans le jeu. Néanmoins, dès ses premières touches de balles en seconde période, on a senti qu’il pouvait mettre le feu à cette rencontre. Ryerson, qui avait été irréprochable avant la pause, a vécu un véritable enfer, en étant mis au sol à plusieurs reprises face aux crochets de son vis-à-vis. Peu après l’heure de jeu, en profitant d’une frappe contrée, il vient égaliser pour le Real dans une cage vide. C’est le début d’une demi-heure Exceptionnelle où rien ni personne ne pouvait le stopper. S’en suit alors des différences créer de partout, des petits ponts, des accélérations, des feintes et puis vient alors les cinq dernières minutes. Lancé par Bellingham, il repique dans l’axe et enroule sa tentative dans le petit filet opposé pour le quatre à deux. Dans le temps additionnel, d’un crochet fou, il envoie dans le vent Anton et trompe Kobel pour venir s’offrir un triplé de rêve. Une prestation cinq étoiles à une semaine du Ballon d’Or et à quatre jours du Clasico.

Real Madrid : 4-3-3

Courtois (6) : Pas vraiment aidé par sa défense, le portier Belge encaisse deux buts en quatre minutes, avant de réveiller ses troupes en détournant d’une main ferme, une lourde frappe de Brandt qui filait en lucarne. Au retour des vestiaires, il a résisté aux faibles occasions adverses, à l’image de sa parade contre Beier, quelques secondes avant le troisième but du Real.

Vazquez (8) : Une performance aboutie de bout en bout et conclut par un but libérateur pour les Merengues. Très actif dans son couloir, il a enchaîné les centres de qualités en première période, mais n’a pas su faire la différence, face au peu de présence de ses partenaires dans la zone de vérité. Sur le but du break adverse, avec Militão, il est en retard dans son marquage, laissant Bynoe-Gittens seul au second poteau.  Après de nombreux efforts dans la défense adverse, il est finalement récompensé à dix minutes du terme. D’une lourde frappe à bout portant, il vient loger le ballon sous la barre, ne laissant aucune à Kobel et permettant au Real de prendre les devants.

Militão (5) : Une partie assez complexe pour ce dernier, qui a eu du mal à cerner les offensives adverses, à l’image de son mauvais placement sur le second but du BVB. Une deuxième période plus calme sur le plan défensif.

Rüdiger (7) : Battu dos au but par Guirassy sur l’ouverture du score adverse, le défenseur Allemand a par la suite élevé son niveau de jeu et a même lancé la remontada du Real, en trompant Kobel d’une superbe reprise de la tête.

Mendy (4) : Une nouvelle fois, le Français s’est retrouvé en très grande difficulté sur le plan défensif. A la demi-heure de jeu, il se positionne mal et laisse Malen, libre de tout marquage, trompé Courtois à bout portant. Quelques instants plus tard, il est pris une nouvelle fois par ce dernier, qui l’efface d’un crochet avant de trouver Bynoe-Gittens au second poteau pour le but du break. Au retour des vestiaires, on l’a tout de même vu plus libéré, prêt à aller de l’avant avec quelques bons débordements.

Valverde (6) : Le numéro 8 du Real a beaucoup tenté en première période, voyant la plupart de ses tentatives, être contrées par ses vis-à-vis. En seconde période, il a continué d’avoir un volume de jeu important, en étant précieux à la récupération.

Modric (6.5) : A trente-neuf ans, il continue d’étaller toute sa classe sur le  terrain. Après avoir vécu un premier acte assez terne dans le coeur du jeu, il a su, à l’image de son équipe, se reprendre après la pause. Toujours aussi balle aux pieds, il a su distillé de nombreux bons ballons à ses partenaires, que ça soit de l’extérieur ou de l’intérieur du droit. Remplacé par Camavinga.

Bellingham (6) : Dans un rôle de numéro 8, il a réalisé un travail de l’ombre collossale, permettant à ses coéquipiers de se projeter de l’avant. Avant la pause, il vient heurter la barre après la volée de Rodrygo, qui avait également trouvé la transversale. En seconde période, on l’a vu encore plus haut sur le terrain, se retrouvant à l’origine de plusieurs attaques des siens. A cinq minutes du terme, il trouve Vinicius sur le côté gauche, qui vient offrir définitivement la victoire aux Merengues. Remplacé par Güler.

Rodrygo (5) : Bien pris par la défense adverse, le Brésilien n’a pas réussi à se montrer décisif ce soir, malgré une reprise sur la barre en premieère période. Malgré tout, il a crée plusieurs belles différences au retour des vestiaires et sa connexion avec Vazquez a été intéressante. Remplacé par Tchouaméni.

Mbappé (6.5) : Après un premier acte timoré, marqué par des combinaisons approximatives avec Vinicius, le Français s’est bien repris après la pause. Il est notamment décisif sur les deux premiers buts des siens, en étant passeur sur la reprise de la tête de Rüdiger, puis une frappe contrée qui a permis à Vinicius de conclure dans une cage vide. Malgré tout, il a eu mal dans le jeu, où il a commis plusieurs erreurs techniques, à l’image de ses centres, où encore des prises de décisions mauvaises, avec des frappes dans des angles fermés. Remplacé par Ceballos.

Vinicius Junior : voir ci-dessus.

Borussia Dortmund : 4-2-3-1

Kobel (4) : Peu après la demi-heure, il parvient à maintenir sa cage inviolée malgré une triple occasion adverse. Sauvé par sa barre à deux reprises, coup sur coup, il repousse finalement le danger en claquant au-dessus un centre dévié. A l’heure de jeu, il s’incline à bout portant sur coup de pied arrêté face à la reprise de la tête de Rüdiger. Deux minutes plus tard, il encaisse un nouveau but, après une frappe déviée qui a profité à Vinicius d’égaliser dans une cage vide. Après s’être imposé face à Mbappé à son premier poteau, il craque finalement à nouveau, face à la lourde frappe de Vazquez, puis face à l’enroulée du numéro 7 adverse. Dans le temps additionnel, il encaisse un cinquième et dernier but.

Ryerson (5) : Il a été auteur d’un bon premier acte, en cernant bien un Vinicius peut inspire. Le second acte est l’opposé total, où face au réveil du Brésilien, le latéral des visiteurs a totalement pris le bouillon. Remplacé par Can.

Süle (4) : Ce dernier n’a pas su prendre le-dessus sur ses vis-à-vis ce soir, en étant trop souvent dépassé et notamment en seconde période.

Schlotterbeck (6) : Solide à son poste durant une heure de jeu, il a finalement été impuissant dans la dernière demi-heure où le Real était tout simplement inarrêtable.

Bensebaini (5) : L’ancien Rennais a plutôt bien géré Rodrygo malgré quelques absences. On l’a surtout vu assurer sur le plan défensif et n’a pas réellement participé aux offensives des siens.

Sabitzer (5) : Dans le coeur du jeu, il s’est d’abord montré convaincant avant de perdre le fil en seconde période.

Nmecha (6.5) : Durant près de quatre-vingt minutes, le milieu Allemand n’a cessé de peser dans le jeu des siens, que ça soit à la récupération, mais aussi dans sa faculté à se projeter vers l’avant. Face à la domination totale des locaux en seconde période, ses efforts défensifs ont été précieux. Remplacé par Beier.

Malen (7) : L’homme de la première période. Dans son couloir droit, on l’a vu créer de nombreuses différences face à Mendy, avant de trouver la faille à la demi-heure de jeu. Guirassy, plein axe, parvient à servir le néerlandais, seul sur le côté, avant que ce dernier ajuste à bout portant Courtois. Quelques minutes plus tard, après s’être joué du latéral Français, il adresse un superbe centre au second poteau à destination de Bynoe-Gittens pour le deux à zéro. Remplacé par Gross.

Brandt (5.5) : Le meneur de jeu Allemand s’est retrouvé à l’origine de plusieurs phases d’attaques de son équipe, mais aussi à la conclusion, à l’image de sa lourde frappe repoussée par Courtois avant la pause. Au retour des vestiaires, face au réveil madrilène, il a reculé d’un cran pour venir apporter un surnombre sur le plan défensif.

Bynoe-Gittens (5.5) : En difficulté dans le jeu, il a pourtant tenté à maintes reprises de créer des différences dès l’entame, en vain. Pourtant, en renard des surfaces, il vient doubler la mise à dix minutes de la pause, sur un superbe centre de Malen. Un second acte transparent. Remplacé par Anton.

Guirassy (6) : Précieux dos au but, il a su poser des difficultés à ses vis-à-vis de par ses qualités physiques. Sur l’ouverture du score, après avoir résisté à Rüdiger, il parvient à trouver dans un trou de souris, Malen qui vient tromper à bout portant Courtois.

Fermer