OM : Daniel Riolo prend tout le monde à contrepied pour Benatia et s’interroge sur la LFP !
Dans une rare convergence de vues avec l’Olympique de Marseille, Daniel Riolo a exprimé son désaccord avec la décision de la Ligue de Football Professionnel (LFP) de suspendre Mehdi Benatia. Le défenseur olympien a écopé d’une suspension de trois matchs, assortie de trois matchs avec sursis, après ses propos critiques envers les arbitres à l’issue du match contre Lyon.
Riolo, tout en ne souscrivant pas au discours souvent victimisant des Marseillais, juge la sanction disproportionnée. Il estime que la réaction de Benatia, bien que véhémente, ne justifie pas une telle sévérité de la part de la commission de discipline. « Pour moi, avec Eric Roy, ils ont équilibré dans l’exagération. En aucun cas, ça ne doit mériter trois matchs ! », a-t-il déclaré lors de l’émission After Foot sur RMC.
Pour le journaliste, la LFP aurait dû prendre en compte le fait qu’il s’agissait de la première altercation de ce type pour Benatia dans le championnat français. Son arrivée récente et l’absence de passif devraient, selon Riolo, plaider en faveur d’une sanction plus clémente. « Benatia vient d’arriver dans notre championnat et c’est la première fois qu’il pique une colère dans le couloir. »
Riolo, tout en reconnaissant que le respect des arbitres est essentiel, ne croit pas que la colère soit un moyen efficace pour l’obtenir. Il s’insurge particulièrement contre le barème appliqué, le trouvant excessif pour un incident de cette nature. « Je ne comprends pas les trois matchs plus trois matchs avec sursis. Il fallait lui dire de ne pas s’énerver comme ça. »
Il souligne que dans d’autres circonstances, des clubs ont également ressenti un manque de respect de la part des instances, citant des exemples d’autres équipes qui ont vécu des situations similaires. Toutefois, il maintient que l’enjeu principal réside dans la disproportion de la sanction infligée à Benatia, qu’il juge excessive.
Enfin, Riolo conclut en affirmant qu’une sanction d’un match aurait suffi, soulignant ainsi son désaccord avec la sévérité de la décision prise par la LFP. « Mais trois matchs, c’est trop ! Un match, c’était bien », résume-t-il, exprimant son souhait d’une approche plus mesurée.