FC Nantes : Waldemar Kita se confie comme jamais sur une possible vente du club !
Dans un entretien accordé à L’Equipe, Waldemar Kita a évoqué les critiques auxquelles il fait face ainsi que la potentielle vente du FC Nantes, tout en réfutant une fois de plus toute discussion avec le fonds d’investissements lié à la famille de Trent Alexander-Arnold.
Concernant les critiques, Kita a expliqué : « Vous avez une centaine de personnes qui en entraîne d’autres. Ça représente peut-être 1 000 personnes sur 30 000 qui sont au stade (…) À partir d’un certain moment, quand on vous insulte, ça reste désagréable et injuste mais il faut s’y faire. On a retrouvé la Coupe d’Europe en 2022 et ça n’a rien changé… Moi, je sais que je fais bien mon travail et que je peux me regarder dans une glace tous les matins ».
Abordant la question de la vente du club, il a déclaré : « Je l’ai toujours dit : dans les affaires, tout est à vendre et à acheter. Aujourd’hui, j’ai une responsabilité morale, celle d’assumer quand ça ne va pas (…) Aujourd’hui, il faut remettre entre 35 et 40 M€ sur la saison, sinon on dépose le bilan. J’ai déjà réinvesti 10 M€ sur ces deux derniers mois (…) Je n’ai jamais mandaté qui que ce soit et je n’ai jamais été en négociations avec quelqu’un de sérieux. Il y a des gens qui m’appellent et qui veulent le club gratuitement. Ça veut dire qu’ils ne peuvent pas l’entretenir… ».
Quant aux conditions d’une éventuelle vente, Kita a souligné : « Il faut un projet solide et les finances qui suivent. Si je pense que quelqu’un peut faire mieux que moi, ça ne me pose aucun problème. Quand j’ai vendu ma première société, Cornéal, il y a dix-huit ans, c’est parce que je pensais que la personne qui allait l’acheter allait faire mieux. Je lui ai laissé un beau bébé et aujourd’hui, c’est la société numéro 1 au monde ».
Kita se montre ainsi ferme sur sa position concernant l’absence de négociations sérieuses pour la vente du club, réaffirmant son engagement envers le FC Nantes malgré les critiques reçues. Pour lui, la santé financière du club reste une priorité, exigeant des investissements conséquents pour éviter le dépôt de bilan.
L’homme d’affaires met également en avant son expérience passée dans la gestion et la vente d’entreprises, illustrant sa capacité à prendre des décisions stratégiques pour le bien du club, tout en restant ouvert à l’idée de céder la propriété si un projet solide se présente.
L’interview montre un Waldemar Kita déterminé à défendre son bilan et à assurer la stabilité financière du FC Nantes, tout en restant attentif aux opportunités qui pourraient garantir un avenir prospère pour le club.