Manchester City – Inter Milan (0-0) : Les notes complètes [Ligue des Champions – 1ère j.]

Homme du match: N. Barella (7): Quel match! Il est l’un des principaux artisans de la superbe opposition proposée par les milanais. Dans un rôle de râtisseur, il a été omniprésent à la récupération, il a su faire preuve d’intelligence et de finesse en aérant le jeu en exploitant les espaces et en trouvant ses coéquipiers dans des trous de souris en peu de touches de balles. Il a été très précieux sur toutes les parties du terrain et a été un véritable cauchemar pour le milieu de terrai de Man City. Prestation XXL pour le capitaine, international italien.

Manchester City ( 4 – 3 – 3 )

Ederson (5): Le gardien a livré une belle prestation, qui justifie son rôle de de cadre de l’effectif de Pep Guardiola. Même s’il ne sort pas de parades exceptionnelles ce soir, il a été présent et solide sur sa ligne tout au long du match car il a été sollicité par les interistes qui ont joué les contres à fond et qui ont su se montrer dangereux.

R. Lewis (6): Contrairement à Gvardiol, Lewis s’est distingué par ses montées récurrentes et sa capacité de percussion des plus étonnantes pour un latéral droit de métier. Il est régulièrement parvenu à déborder. Il a délivré un certain nombre de centres intéressants, mais qui n’ont pas trouvé preneur. La qualité était là, mais la qualité de la défense milanaise était supérieure ce soir.

R. Dias (5.5): Le défenseur portugais nous a tellement habitué à des performances de très haut niveau, et d’une régularité indéniable dans son niveau de performances, que sa prestation de ce soir, tout autant aboutie, a paru, limite, discrète dans cette rencontre de très haut niveau. Il réalise une fois de plus un match plein.

M. Akanji (4.5): Alors qu’il s’est montré très bon physiquement et dans ses duels en 1vs1, il a  fait preuve de beaucoup de déchets sur ses relances et ses transmissions. Il a été pris de vitesse un certain nombre de fois face à la rapidité d’exécution sur les contres que les joueurs de l’Inter ont rondement mené. Prestation paradoxale pour l’ex joueur de Dortmund.

J. Gvardiol (5): Latéral gauche ce soir, il n’a pas l’apport offensif qu’on lui connait. Très concentré sur ses tâches défensives , et à juste titre, face à une doublette Barella-Darmian déchaînée, il a eu beaucoup de travail. Cependant, sur une de ses seules montées, il est parvenu à déclencher une frappe croisée a l’entrée de la surface, repoussée de bien belle manière par Yann Sommer.

Rodri (5): Sa capacité à créer le jeu et amener de la vitesse a été bien canalisée par le milieu interiste, qui était parfaitement organisé tactiquement. Il a peiné à trouver des espaces et lancer ses coéquipiers. Il a ensuite profité de la fatigue des italiens pour se réinstaller dans le cœur du jeu et on l’a vu se mettre à orienter le jeu avec simplicité et sérénité, comme il en l’habitude.

B. Silva (4): Le milieu offensif portugais s’est plus illustré par ses occasions manquées, que par sa participation dans la construction du jeu. Il a, au moins, pour lui, l’avantage de s’être créer des occasions mais soit il a été trop court, soit il a manqué de justesse. Il a la confiance du coach, c’est indéniable, mais l’entrée de J. Doku laisse penser que s’il était sortit plus tôt, la physionomie du match aurait pu être différente. Comme vous l’aurez compris, il cède donc sa place à J. Doku à la 80ème minute.

K. De Bruyne (5.5): Le capitaine  belge et mancunien a été l’un des rares joueurs de la formation anglaise a créer du jeu et du mouvement durant le premier acte. Il a été aussi le seul à réussir à trouver E. Haaland, ce qui a entrainé des occasions de but. Il est lui même à l’origine d’une belle occasion en fin de première période, mais il perd son duel face à Sommer et se blesse sur le coup. Il est remplacé à la mi-temps par I.Gündogan. Le milieu allemand, quant à lui, s’est fendu d’une belle entrée en jeu. Il est auteur de deux belles occasions de la tête qui auraient vraiment mérité mieux.

Savinho (3.5): N’a pas su faire de différences sur le côté droit en première période malgré quelques débordements intéressants mais sans danger. Il est remplacé par P. Foden dès la reprise de la seconde période (46′). Le mancunien de formation, s’est avéré être un bon coaching car il a contribué à une meilleure maîtrise au milieu de terrain et a été auteur de quelques occasions.

J. Grealish (6): Il a été, sans nuls doutes, le leader offensif de son équipe ce soir. Il a touché énormément de ballons sur l’aile gauche et a été d’une influence indéniable dans la construction des schémas offensifs, notamment en seconde période, après la sortie De Bruyne. On l’a souvent vu repiquer dans l’axe.

E. Haaland (4.5): Le cyborg norvégien a connu une belle entame de match empilant deux occasions qui auraient pu trouver le chemin du but. Après cela, il a fait la rencontre d’un certain F. Acerbi et puis plus rien. K. De Bruyne, qui l’alimentait de ballons, sortit sur blessure, E. Haaland s’est complètement éteint en seconde mi-temps.

Inter Milan ( 3 – 5 – 2 )

Y. Sommer (6): Le gardien, international suisse a été un des fers de lance de cette équipe milanaise. Il a été juste impérial sur sa ligne. Les mancuniens, à domicile, n’ont cessé de pousser, notamment dans le dernier quart d’heure, mais Sommer en a décidé autrement. Lorsqu’il a été battu, les frappes mancuniènes n’attrapaient pas le cadre. Il a, cependant, pris quelques risques, sur son jeu au pied et dans ses transmissions mais le gardien était dans un très bon soir.

Y. Bissek (6): Le défenseur interiste a été impressionnant de puissance, tant sur le plan offensif que défensif. Il s’est fait remarqué par plusieurs montées de balles qui ont perforé le milieu de terrain de Man City, à l’origine d’un contre éclair, qui aurait mérité meilleure finition (en première mi-temps). Il a fait preuve d’une grande générosité et d’un sens du sacrifice exemplaire, et cède logiquement sa place à B. Pavard (75′).

F. Acerbi (6.5): Serein et concentré en défense, il s’est personnellement occupé de garder E. Haaland sous silence. Commettant très peu de fautes, il a parfois fait parler sa ruse et sa malice au marquage du géant norvégien sur coups de pieds arrêtés. Mettant toute son énergie sur ses missions défensives, on l’a vu commencer à peiner à la relance à partir de la 70ème minute, mais rien de préjudiciable pour son équipe. C’est un bon match pour le central italien de l’Inter.

A. Bastoni (6.5): Alors qu’il avait un coéquipier au marquage individuel sur le serial buteur mancunien, et que l’autre se chargeait de lancer les contre attaques avec ferveur, A. Bastoni s’est chargé du reste. Il a fait preuve de beaucoup de maîtrise dans ses interventions défensives, à tel point qu’il n’a perdu aucun de ses duels en 1vs1. Il a également été très propre a la relance. Peu de déchets techniques et de pertes de balles sur ses transmission., Un match plein, de bout en bout.

M. Darmian (6.5): Le vétéran interiste a fait un gros gros match dans son rôle de piston. Il a été de partout sur le terrain, présent à la récupération et précieux dans sa surface, il a été présent sur les contre attaques et dangereux dans la surface adverse. Second fer de lance interistes, il a été tout simplement exemplaire, et dans son football et dans ses attitudes. Cède sa place à D. Dumfries (75′).

C. Augusto (5.5): Le second piston de la formation italienne a énormément souffert face a Lewis qui a proposé une vraie présence offensive, pas forcément attendue. Très sollicité défensivement, ça ne lui a pas permis de participer aux contres offensifs de ses coéquipiers. Moins influent dans le jeu que Darmian, mais a tout de même su résisté aux tentatives insistantes de Lewis, B. Silva et P. Foden. Match plus que solide pour lui.

H.Calhanoglu (5): Le milieu turc s’est illustré sur les phases offensives des interistes, principalement dans ses transmissions mais aussi dans sa conservation de balle, malgré le pressing des anglais. Parfois trop esseulé quand il a fallu poser e jeu pour construire, il n’a pas grand chose à se reprocher. C’était une rencontre de haut niveau, avec une grande intensité, et il s’est montré à la hauteur en tant que créateur. Cède sa place à D.Frattesi (82′).

N. Barella (7): voir ci-dessus.

P. Zielinski (4.5): Même s’il n’a pas eu à démériter, il a probablement été le joueur milanais le plus discret sur le terrain. Il est l’auteur d’une belle occasion en première période. Mais c’est au pressing qu’on l’a plus remarqué alors qu’il est plus réputés pour ses aspirations offensives.  Cède sa place à H. Mkhitaryan (65′).

M. Thuram (5): L’attaquant français le plus prolifique de ce début de saison commence le match tambours battants et rend coup pour coup à E. Haaland en terme d’occasions. Auteur de trois occasions franches durant le premier acte et n’ayant pas lésiné ses efforts sur les replis défensifs et dans ses courses sans ballons, il a proposé une grosse débauche d’énergie et s’est démené pour trouver trouver des solutions avec et pour ses coéquipiers. Fatigué, il est remplacé par L. Martinez (65′).

M. Taremi (5.5): L’attaquant iranien a fait figure de titulaire surprise, au profit de L. Martinez. Choix plutôt payant de la part de Pipo Inzaghi, puisqu’il est parvenu à proposer quelques automatismes et une belle complicité avec ses partenaires, notamment et surtout avec M. Thuram. Il n’est pas auteur d’occasions franches mais semble être un véritable joueur d’équipe. Seul point noir; on l’a aussi vu avoir des difficultés dans le placement et parfois gêné ses milieux de terrain sur les montées de balle et sur les constructions d’actions. Mais il n’aspire qu’à progresser et trouver encore plus ses repères.