Servette FC : Un debut de saison décevant
En tant que supporter du Servette FC, la déception est énorme en ce début de saison 2024-2025. Après une saison précédente prometteuse, marquée par une qualification méritée en Europe et une victoire en finale de Coupe de Suisse, nous avions des attentes élevées, surtout avec l’arrivée de René Weiler comme directeur sportif après son passage en tant qu’entraîneur. Malheureusement, la réalité sur le terrain est différente et notre frustration est palpable.
En Super League, bien que le classement reste encore acceptable, les performances sont irrégulières et trop souvent décevantes. Chaque victoire est suivie d’une contre-performance inquiétante. La défaite 0-6 contre le FC Bâle met en lumière nos lacunes défensives. Häberli, censé diriger cette équipe, peine à trouver des solutions. Ses choix tactiques sont souvent incompréhensibles et trop prévisibles. L’équipe joue avec la peur de prendre des risques, ce qui se reflète dans des matchs dominés dès les premières minutes, comme contre Lugano où nous encaissons trois buts coup sur coup sans réagir.
En Europe, la déception est tout aussi grande. L’élimination contre Braga au 3e tour de qualification d’Europa League a été un coup dur. Après un nul 0-0 au Portugal, la défaite 2-1 à Genève a révélé toutes nos faiblesses. Défensivement, nous étions en difficulté, incapables de suivre le rythme. Ensuite, la confrontation avec Chelsea en Conference League, bien que nous ayons gagné 2-1 au retour à Genève, n’a fait que confirmer nos doutes. Chelsea, après avoir ouvert le score, s’est relâché, et nous avons profité de cette suffisance. Mais cela ne masque pas nos lacunes. Nous étions loin du niveau requis pour rivaliser sérieusement.
La défaite en 16e de finale de Coupe de Suisse contre Schaffhouse est probablement le point le plus bas de cette première partie de saison. Se faire éliminer par une équipe de D2 sur un score de 2-1 est inacceptable pour un club de notre stature, champions en titre dans cette compétition. Nos failles défensives et le manque de prise de risques dans les moments critiques nous ont coûté cher.
Le mercato a aussi laissé un goût amer. Avec René Weiler à la tête de la gestion sportive, nous attendions des renforts significatifs, surtout après la qualification européenne. C’était l’occasion parfaite de renforcer un effectif déjà prometteur, notamment en défense. Mais les arrivées se sont faites rares, et l’équipe manque aujourd’hui de solutions, que ce soit offensivement ou défensivement. Ce manque de profondeur se fait sentir à chaque match.
La grande déception vient également de l’incapacité de Thomas Häberli à faire évoluer cette équipe. À ce jour, il n’a pas prouvé qu’il était l’homme de la situation. Son approche trop prudente, ses choix tactiques discutables et son manque d’innovation semblent des obstacles insurmontables. Nous avons besoin d’un entraîneur qui prenne des risques, propose des solutions nouvelles et transforme ce potentiel en résultats concrets. Pour l’heure, les attentes sont loin d’être comblées, et le fossé entre ce que nous espérions et ce que nous vivons est immense.
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