OL - PSG (1-2) : Les notes complètes [Coupe de France - Finale]

OL – PSG (1-2) : Les notes complètes [Coupe de France – Finale]

Homme du match – Dembele (8) : Comme un symbole, Dembele offre le trophée à Paris ce soir. Le match ne se déroulait pas au Stade de France mais ce soir, Mbappe a bien passé le relais à son compatriote. Une prestation plus que aboutie de l’ailier qui a été virevoltant, à l’origine de toutes les occasions parisiennes. Un dembele en confiance est un Dembele décisif et ce soir, il a soigné les stats. Pour le dernier match de la saison, le français s’offre un but de la tête (22’), ouvrant le score pour Paris et se montre décisif sur le second but grâce à son centre pour Fabian Ruiz au second poteau. Même lorsque Paris était acculé en deuxième mi-temps, il a assuré les transitions offensives en faisant les meilleurs choix. Il cède sa place à Asensio (90+2’). 

 

Lyon (4-3-3)

 

Perri (7,5) : Excellente prestation du portier lyonnais qui a dégoûté les attaquants parisiens grâce à ses arrêts à répétition. Malgré une mauvaise sortie sur le premier but parisien, le deuxième gardien de Lyon a permis à son équipe d’y croire, les maintenant dans le match. 

Mata (4) : Pris dans son dos à de nombreuses reprises et embêté par un Barcola remuant, Mata a été submergé par les vagues parisiennes. Il cède sa place à Maitland-Niles (73’).

O’Brien (6) : Un match en dent de scie, à la fois coupable et décisif. Reprochable sur le deuxième but du PSG, laissant Ruiz libre de tout marquage puis buteur dans le second acte, réduisant l’écart. 

Caleta-Car (5.5) : Bon match de l’ancien marseillais, notamment en deuxième mi-temps, à l’image de son équipe. Il a su cadenasser Mbappé pour son dernier match, contrant ses frappes et lui laissant peu d’espaces. 

Tagliafico (4): Fautif sur le but de Dembele, le laissant libre de tout marquage pour placer sa tête, le latéral argentin a perdu son duel face à l’attaquant français, enchaînant les fautes et les mauvais placements. Offensivement, sa tête placée sous la barre est arrêtée par un arrêt réflexe de Donnarumma

Matic (5.5) : Matic a essayé de compenser les espaces laissés par ses compères au milieu, en vain. Il a assuré quelques bonnes ressorties de balle, jouant de son flegme naturel et de son expérience. En pointe basse, le croate fluidifie la circulation mais manque cruellement d’intensité. Il est remplacé par Mama Balde (86’).

Tolisso (4.5): Tolisso est passé à côté de sa finale. Manque d’agressivité, mauvais placement et une qualité technique plus que questionnable. Son apport à la transition offensive a été insuffisant pour un joueur de ce niveau-là et d’autant plus au vu de l’enjeu du match. Mangala le remplace (74’).

Caqueret (5): Un premier acte manqué où l’espoir français a été mauvais aussi bien avec que sans le ballon. Sur le deuxième but de Paris, il perd la balle en tentant un dribble dangereux. Défensivement, il a laissé d’énormes espaces dans le dos de Mata, n’accompagnant que peu les projections de Ruiz et de Mendes. A l’image de l’OL, sa deuxième période est bien meilleure, rythmée par de bonnes projections et une agressivité intéressante sur le pressing. 

Cherki (4): Un joueur de sa qualité technique doit apporter de son aisance balle au pied pour aider son équipe à la ressortie de balle lorsque celle-ci est en difficulté. Or, Cherki s’est entêté dans ses dribbles qui n’ont fini qu’en balles perdues. En somme, trop de déchets et un manque d’impact flagrant. Logiquement remplacé par Nuamah (67’).

Lacazette © (5) : Le capitaine des Gones a été bien trop timide dans son apport au jeu, notamment en première mi-temps. Il n’a pas assez décroché, laissant son milieu être surclassé. Une deuxième période dans la réaction durant laquelle il a beaucoup plus participé au jeu, symbolisant la révolte de son équipe. Trop de déchets techniques par ailleurs.

Benrahma (4.5) : Mauvais match de la recrue hivernale qui, certes n’a été que peu servi, mais qui n’a été surtout que peu inspiré dans ses prises de décision offensives, perdant trop trop de ballons lorsque Lyon avait besoin de respirer. Il cède sa place à Fofana (74’).

 

PSG (4-3-3)

 

  

Donnarumma (5) : Match moyen du portier italien. Il encaisse une nouvelle fois un but sur corner, ne s’imposant pas dans sa surface mais ses réflexes sur sa ligne le sauvent. Sa parade sur la tête de Tagliafico, toujours sur corner, permet au PSG de conserver l’avantage. 

Hakimi (7) : Le latéral marocain a été à nouveau un des hommes forts de cette finale. Excellent apport offensif, souvent libre dans le demi espace, mais également décisif défensivement. Sur une contre-attaque lyonnaise en deuxième mi-temps, il est l’auteur d’un sauvetage,  ôtant la balle des pieds de Lacazette.

Marquinhos © (5.5) : Malgré un mauvais marquage sur le but lyonnais, le capitaine des rouge et bleu a assuré la solidité de sa défense. De bonnes relances et une lecture de jeu pertinente. 

Beraldo (5) : Des passes intéressantes qui cassent des lignes, illustrant la qualité balle au pied du Brésilien. Son manque d’expérience lui vaut quelques erreurs dans le marquage, laissant des espaces dans son dos,  mais sa bonne lecture de jeu compense.

Mendes (7) : Peu inquiété par un Cherki inoffensif, Nuno Mendes a pu jouer plus haut et se projeter intelligemment, offrant de bons relais à Barcola. Ses bonnes projections sont récompensées d’une passe décisive pour Dembele, d’un centre déposé sur la tête de l’attaquant qui vient tromper la défense lyonnaise. 

Zaire-Emery (6) : Quelques pertes de balle qui viennent ternir la prestation du titi mais Emery joue de son impact physique pour se projeter et apporter le surnombre offensif. Manquant de lucidité, il rate le but du 3-0 en tirant sur le gardien.  

Vitinha (7) : Sa prise de balle semelle, à l’image d’un Camavinga, lui permet de garder le ballon avec sérénité mais également de s’orienter avec rapidité. Révélation de l’année, le portugais placé en sentinelle dicte le tempo et apporte par son altruisme, faisant presque oublier le départ de Verratti. 

Ruiz (7,5) : L’espagnol a été un des hommes forts côté parisien lors de cette finale, illustrant la domination de son équipe. Quelques ballons récupérés dans le coeur du jeu, d’excellentes projections avec et sans ballon, apportant le surnombre, et une finesse technique irréprochable. Cette prestation complète est ponctuée d’un but où sur un centre de Dembélé, il manque sa première occasion mais, chanceux, la balle lui revient et il parvient à glisser le ballon entre les jambes de Perri (34’). 

Dembele (8) : Voir ci-dessus.

Mbappe (5) : Bien que le français se montre disponible et montre sa volonté de participer au jeu de son équipe, on sent que Mbappe a déjà la tête ailleurs. En désaxant côté gauche, il se procure quelques occasions mais ses frappes sont forcées, toutes contrées par la défense lyonnaise. Pour son dernier match sous les couleurs parisiennes, le tricolore repart avec le trophée, mais n’y aura pas vraiment contribué.

Barcola (7) : Contre son ancien club, on sent un Barcola animé par un esprit de revanche. Encore une fois ce soir, le natif de Lyon a été ultra remuant face à une défense lyonnaise acculée. Il est ressorti vainqueur de tous ses duels, a été juste dans ses passes en profondeur pour lancer ses coéquipiers et aurait même pu inscrire un but dès les premières minutes, mais le jeune français bute sur Perri. Doté d’une aisance pour passer ses adversaires grâce à son agilité, l’espoir apporte cette percussion précieuse aux offensives parisiennes. Lee le remplace (85’).

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