Real Madrid – Athletic Bilbao (1-1) : Les notes complètes [Liga – 38ème j.]

Homme du match : Courtois (7.5) : Encore et toujours lui, il écœure les Basques avec des arrêts à la pelle, même sur le but de Sancet c’est bien lui qui repousse le ballon avant de s’incliner, encore au sol. Il se chauffe tranquillement en stoppant un penalty (9ème), rien que ça, puis Berchiche bute sur le portier Belge (30ème) avant que ce dernier demoralise le grand-frère Williams, par trois fois (38ème, 57ème et 90+2ème). Il sera ovationné après une petite célébration en fin de match par ses supporters, au même titre que Nacho, Asensio, et Benzema.

Real Madrid C.F. : 4-3-3

Courtois : Voir ci-dessus.

Rüdiger (6) : Latéral gauche ce soir, il a multiplié les montées et les retours défensifs à haute vitesse dans son style de course si… Particulier.

Nacho (5.5) : Partira ? Partira pas ? Toujours-est-il que son match, sur le plan défensif, est d’assez bonne facture.

Militão (5.5) : Une belle qualité de relance pour fluidifier le jeu de son équipe.

Carvajal (6) : Souvent esseulé sur l’aile, il a épuisé les dernières ressources qu’il lui restaient pour finir sa saison en beauté.

Ceballos (4.5) : Pas le match de sa vie, clairement. Pas toujours très bien placé, il est coupable d’une perte de balle dangereuse qui amènera au but de Sancet. Remplacé par Asensio à la 58ème, ovationné pour ses dernières minutes de jeu avec le Real pour son entrée et sa sortie, il est remplacé par L. Vázquez en fin de rencontre.

Kroos (5.5) : Des interventions défensives bien senties, mais un peu trop souvent à reculons face aux Basques.

Camavinga (5) : L’ancien Rennais essaie de mettre du rythme dans ce match avec des touches de balles tout en vitesse. Sur le plan défensif, il est à la peine sur l’ouverture du score Basque.

Vinícius Jr. (7) : Gros match de sa part, il fait souffrir la défense de Bilbao avec une vitesse indécente. Ni buteur, ni passeur, mais un danger constant.

Benzema (7) : 14 saisons. 647 matches. Un ballon d’or. Un 353ème but ce soir. Il s’en ira après avoir marqué l’histoire de l’un des plus grands clubs de ce monde, en clôturant son passage par un penalty bien frappé. Ancelotti le sort dans la foulée, pour la beauté de l’histoire, et la force, l’émotion de l’ovation qu’il reçoit de la part d’un public est à la dimension de son œuvre dans la Maison Blanche. Modrić prend la place de KB9 à la 73ème.

Rodrygo (6) : Il livre une belle dernière copie sans pour autant avoir brillé, ni en faisant systématiquement les bons choix.

Athletic Bilbao (4-2-3-1)

Simón (6) : Un bon match de sa part, avec de bonnes interventions, mais il se fait voler la vedette par son homonyme Madrilène.

Berchiche (4.5) : Un peu trop souvent en difficulté, mais les Madrilènes ont préféré passer de l’autre côté.

A. Paredes (4.5) : Un petit manque d’expérience encore pour ce jeune central, qui aurait pu maîtriser un peu mieux ses vis-à-vis.

Vivian (5) : Un bon match dans l’ensemble, aidé par le volume de jeu de ses milieux notamment.

De Marcos (6) : Un très gros volume de courses, on ne pourra pas l’accuser d’être radin physiquement.

Vesga (5.5) : Un pois plus libre que l’ancien Parisien Herrera, il se projette mais échoue à la conclusion. Remplacé par Vencedor à la 67ème.

Herrera (5) : Précieux dans la relance, il n’a pas grandement participé aux offensives, est resté derrière et a montré de la solidité et du sérieux. Remplacé par Zarraga à la 64ème.

N. Williams (6) : Il aura définitivement fait du mal à Carvajal qu’il malmené en vitesse pure, mais aussi par ses dribbles. Depuis le stade, ses changements de rythme sont vraiment, vraiment impressionnants. Remplacé après un gros choc par Berenguer à la 64ème.

Sancet (6) : Laissé assez libre dans un 4-2-3-1 qui s’est transformé en 4-4-2 en phase sans ballon, il a réussi à offrir, pendant quelques minutes, une septième place à son équipe, qui terminera finalement huitième et non-qualifié pour la Conférence League, qui revient au voisin de Pampelone. Le buteur est remplacé par l’excellent Muniain à la 77ème.

I. Williams (6) : Difficile de lui faire porter le chapeau, il a eu à faire à ce qui se fait de mieux au monde au poste de gardien. Par trois fois, il a une vraie opportunité de but au bout du pied, et par trois fois, il voit sa tentative stoppée par Courtois.

Guruzeta (5.5) : Remuant, il n’a pas hésité à foncer au pressing et à embêter la relance Madrilène. Trop peu d’opportunités de but pour un avants-centre cependant. Remplacé par R. García à la 77ème, trop lent.

 

Au Santiago Bernabéu, Pierre Granger

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