Real Madrid – Celta Vigo (2-0) : Les notes complètes [Liga – 30ème j.]

Homme du match : Asensio (7.5) : Une belle activité accompagnée d’une élégante justesse technique, d’un but et d’une passe décisive, un match complet pour celui qui s’est auto-désigné meneur de jeu du Real de ce soir. Il sort ovationné, remplacé par L. Vázquez à la 76ème.

Real Madrid C.F. : 4-3-3

Courtois (6) : N’a presque rien eu à faire, si ce n’est sortir la balle de l’espoir d’Aspas à la 77ème en suivant superbement le mouvement de l’attaquant Galicien.

Camavinga (6.5) : Le doute s’installe de plus en plus, non pas sur son niveau de jeu, mais sur le fait qu’il soit latéral ou milieu. Il présente de vraies qualités de latéral et un réel potentiel pour rester à ce poste. Ancelotti va dans ce sens en conférence de presse d’après match, “c’est un joueur spécial, capable de jouer à tous les postes”.

Rüdiger (5.5) : A eu moins de travail à faire et pourra remercier un Camavinga en forme constante pour bloquer l’aile.

Militão (6) : Une défense propre, et des relances qui le sont tout autant, le brésilien est de nouveau convaincant.

Nacho (6) : Des montées, non sans envie, mais sans vitesse, et peu de technique. Si on doute que Camavinga soit milieu ou latéral, le doute est peu permis pour Nacho : c’est définitivement un central.

Ceballos (5) : Ce n’est pas le meilleur Madrilène du soir mais sa prestation correcte suffit pour un succès sans encombre. Remplacé par Modrić à la 81ème, ovationné pendant 1 minute, et pour le moindre de ses faits et gestes, ici au Bernabéu. Superbe.

Tchouaméni (5.5) : Un bon match pour le milieu français, installé dans un fauteuil au milieu de terrain.

Valverde (6.5) : Le volume de jeu imprimé par l’Uruguayen est toujours aussi impressionnant, depuis la tribune on a l’impression de le voir partout. Dans l’axe, demi-espace, ailier, attaquant…

Vinícius Jr. (7) : Le cauchemar de K. Vázquez, lequel a enduré pendant 78 minutes ses fulgurances, accélérations, dribbles à toute vitesse… Un brésilien en cache un autre, il est remplacé par Rodrygo à la 81ème.

Benzema (5) : Un cran en-dessous de son niveau habituel, KB9 à souvent été trouvé dans une zone intéressante mais s’est trop souvent emmêlé les pinceaux. Manque de spontanéité.

Asensio : Voir ci-dessus.

R.C. Celta de Vigo (4-4-2)

Villar (5.5) : Prend deux buts un peu compliqués à arrêter, peut peut-être mieux faire à quelques reprises. Sort un arrêt énorme à la 61ème, et ne se complique pas la vie en relançant toujours bas, le plus souvent avec Tapia.

Galán (4.5) : De bonnes montées, pleine d’envie, mais sans beaucoup de justesse. Il a aussi régulièrement été très mal servi par ses partenaires. Remplacé à la 73ème par Swedberg.

Núñez (6) : Un cran en-dessous du soldat Tapia, il a tout de même montré une efficacité suffisante dans ses interventions.

Tapia (7) : Replacé en défense centrale, il a marqué ce match par la justesse de ses interventions, son leadership et son sens du sacrifice. Très bon match du Péruvien.

K. Vázquez (4.5) : Il vit un match très difficile face à Vinícius, jamais évident à prendre au marquage, il a hésité à monter en pensant à ce qu’il pouvait se passer s’il était trop haut. Il s’est posé trop de questions.

De La Torre (6) : A semblé plus à l’aise à droite, après l’entrée de Cervi à gauche. Plus de mouvements portés vers l’avant, plus de jeu court pour garder la possession du ballon, et initier des combinaisons.

Beltrán (5) : Pas le plus en vue sur le rectangle vert, son travail dans l’ombre à surtout été au cœur de sa copie. Un peu trop à l’ombre parfois.

Veiga (5.5) : Un joueur d’un talent indéniable, lui que certains médias annoncent en partance pour son adversaire du soir, mais il n’a pas pu le démontrer aujourd’hui. Remplacé très tôt dans cette partie, par Óscar à la 62ème.

Solari (4) : Trop peu d’apport sur son aile. Assez peu trouvé, Veiga et Vázquez ont dézoné pour faire le boulot à sa place. Remplacé à la pause par Cervi ()

Seferović (4) : Très statique, son manque d’apport par la vitesse et la mobilité s’est surtout fait ressentir dès que Paciência est entré à sa place à la 62ème. Le contraste est flagrant.

Aspas (6) : Match compliqué pour le capitaine mythique de cette équipe, il a manqué de vitesse pour arriver sur le ballon le premier.

Au Santiago Bernabéu, Pierre Granger