Serie A – 17ème j. | Les notes de Fiorentina – Roma (1-4)

Homme du match : Lorenzo Pellegrini (8) : Le meneur international italien a une vision du jeu qui rappelle celle de ses illustres prédécesseurs. Il n’a pas arrêté de nous offrir des gestes techniques pour éliminer l’adversaire, transmettre à un partenaire en excellente position, ou orienter le jeu à l’endroit idoine. Il s’est même permis de frapper 2 fois en fin de rencontre, l’une de ses tentatives faisant mouche. Touché peu après, C. Ünder (85’) lui a succédé.

ACF FIORENTINA (3-5-2)

B. Dragowski (4,5) : Le portier polonais n’a pas grand chose à se reprocher, si ce n’est sur le 3ème but où il est un peu court.

N. Milenkovic (4) : Une trop forte propension à s’appuyer sur son physique imposant, il peut proposer mieux.

G. Pezzella (3,5) : Le capitaine de la formation toscane a commis une multitude de fautes, l’une d’elles coûtant un but.

M. Caceres (5) : L’ancien bianconero couvre Dzeko au moment de l’ouverture du score. S’il s’est bien repris par la suite, sa production offensive a été meilleure que la défensive. Problématique au vu du score.

P. Lirola (4) : Malgré une envie évidente de s’illustrer sur le côté droit, il a rarement réussi à faire la différence. R. Sottil (83’) a fini la rencontre.

E. Pulgar (5) : Une certaine qualité technique qui peut apporter dans une Viola en difficulté cette saison, mais ça n’a pas suffi ce soir.

M. Badelj (4,5) : Le milieu croate ne pèse malheureusement pas assez sur l’entrejeu de sa formation. Son but très facile ne sauve pas sa prestation.

G. Castrovilli (6) : Le seul fiorentino qui joue à bon escient : il provoque, prend l’espace ou passe de fort belle manière. Épuisé par tous ses efforts, il cède sa place à V. Eysseric (83’)

Dalbert (4) : Une 1ère mi-temps où on se pose la question s’il est bien dans son couloir tant il a dézoné, la 2nde est un peu meilleure mais force est de constater que les envolées niçoises du brésilien sont très loin.

K.P. Boateng (3) : Il a été plus visible après sa sortie (66’ pour Pedro) en râlant et jetant des bouteilles d’eau que durant sa production sur la pelouse. Inutile de A à Z.

D. Vlahovic (5,5) : À l’aise avec la balle malgré sa taille, ce jeune buteur a rendu une belle copie en proposant sans cesse ou en se procurant tout seul des occasions. Il aurait mérité un but, les montants adverses en ont décidé autrement.

AS ROMA (4-2-3-1)

P. Lopez (5) : Le gardien espagnol n’a pas eu énormément de quoi se mettre en évidence, on peut noter une qualité de jeu au pied assez moyenne.

A. Florenzi (6) : Il n’hésite jamais à prendre son couloir pour faire notamment profiter les siens de sa qualité de centre ou de changement d’aile.

G. Mancini (5,5) : Bon défenseur, avec une justesse dans le placement ou une relance courte intéressante.

C. Smalling (6) : L’ancien Red Devil a lui davantage un rôle de stoppeur à l’ancienne et de dégager loin quand il renifle une situation dangereuse. Son match confirme sa bonne saison.

A. Kolarov (7) : L’inoxydable latéral serbe nous a gratifiés d’un superbe coup franc dont il a le secret et a encore bien accompli sa tâche en ne laissant jamais passer son vis-à-vis.

A. Diawara (7) : Le numéro 6 romain anticipe toujours bien les transmissions adverses et brille tout autant par ses orientations. Il a même fait quelques belles passes dans les 30 derniers mètres.

J. Veretout (4,5) : Le joueur français prêté par la Fiorentina a paru timoré une bonne partie du match, avant de se permettre quelques chevauchées bien sentis. Globalement décevant.

N. Zaniolo (5,5) : C’est un fait qu’il a une très bonne qualité technique, mais il se complique trop la vie. Il a besoin d’acquérir de la maturité pour épurer son jeu. L. Spinazzola l’a remplacé (90’)

L. Pellegrini (8) : Voir ci-dessus.

D. Perotti (6) : Le petit ailier a essayé de provoquer sur son flanc mais pas avec assez de réussite concrètement. H. Mkhitaryan a pris sa suite (76’).

E. Dzeko (7) : Le buteur bosnien a marqué comme souvent, offert un but ce qui est un peu plus rare, et montré une constante rage de vaincre. Toujours aussi précieux à bientôt 34 ans.

YSW