Qualif. Euro 2020 | Les notes d’Allemagne – Estonie (8-0)
Homme du match : Kimmich (8) : Il est rare de voir un joueur autant se hisser au dessus d’une rencontre… 177 ballons touchés et pratiquement autant de bien négociés, avec en prime un centre millimétré pour Goretzka.
Allemagne (4-3-3)
Neuer (6) : Rien de bien marquant à signaler si ce n’est qu’il a été un spectateur de choix pour assister à la démonstration de ses coéquipiers. Quelques petites frappes à capter, rien de méchant.
Kehrer (7) : Très disponible en première période, il a pu peaufiner ses centres comme à l’entraînement ! Résultats quasi-immédiats, il a parfaitement trouvé Reus pour le premier but de la rencontre.
Ginter (6) : Son échauffement a sans doute été plus intense que sa rencontre elle-même.
Süle (6) : Il aurait pu rester sur le banc que la Mannschaft ne s’en serait même pas rendu compte.
Schulz (5) : Sans doute l’allemand le plus décevant lors du premier acte. Il a été incapable de proposer un bon centre. Sanction ou volonté de lancer un autre joueur, il a cédé sa place à Halstenberg au retour des vestiaires. Le joueur du RB Lepipzig (7) s’est montré nettement plus à l’aise dans l’exercice en délivrant notamment une passe décisive pour Gnabry.
Goretzka (7) : Résolument porté vers l’avant, il a fait beaucoup de mal aux estoniens. Il a fait briller Lepmets avant de le battre d’une tête très précise (20′). Il a aussi obtenu le penalty.
Kimmich (8) : Voir ci-dessus.
Gündogan (7,5) : Impérial, le citizen a tout vu avant tout le monde en réalisant l’avant-dernière passe sur les deux premiers buts de son équipe. Il a aussi réalisé le contre-pied parfait sur penalty (27′). Remplacé par Draxler (53′), passeur décisif pour Werner.
Gnabry (7) : Double buteur (17′, 62′), il a pu évoluer avec beaucoup de liberté, un peu à la manière d’un électron libre.
Sané (6,5) : Passeur décisif assez tôt (27′), on pouvait penser qu’il participerait facilement à la promenade allemande. Pourtant, il a bien failli être le grand malheureux de cette rencontre. Il a pu manquer de précision comme il a pu se heurter au gardien. Mais surtout, il termine sur un rapport très particulier avec la règle du hors jeu. D’abord injustement amputé d’un joli but dans un angle réduit (68′), il s’est ensuite vu refuser un nouveau but, à raison cette fois (81′). Il a forcé et il a finalement été récompensé… d’un but pourtant bel et bien inscrit d’une position illicite (88′) !
Reus (7,5) : En marquant de près (10′), il a lancé le festival de la Mannschaft. Pire pour les estoniens, il lui a donné plus de relief en transformant un joli coup franc (37′). Avant cela, il avait déjà fait trembler la barre (30′). Remplacé par Werner (65′), lui aussi buteur (79′).
Estonie (5-4-1)
Lepmets (4) : Cela peut paraître surprenant, mais il a plutôt bien tenu la maison en réalisant de nombreux arrêts (3′, 13′, 27′, 30′, 74’…).
Teniste (2) : Il a bien géré Schulz en première période. Il a cependant explosé avec l’entrée d’Halstenberg.
Mets (2) : En évoluant aux Pays-Bas du côté du NAC Breda, il apparaît comme le joueur le plus expérimenté de son équipe. Peu importe, la différence était quand même trop grande.
Tamm (1) : Comme si la démonstration n’était pas assez importante, il a gracieusement offert un penalty aux allemands.
Vihmann (2) : Il affiche des statistiques assez propres, mais ne nous y trompons pas, il a été le faire-valoir de ses adversaires, comme beaucoup de ses coéquipiers.
Pikk (1,5) : Son début de match a été cauchemardesque et Kehrer a eu tout le loisir d’évoluer très haut. Il s’est quelques peu repris par la suite.
Kams (1,5) : Il a vraiment joué ? Du haut de ses 34 ans, ce n’est pas ce match qui va l’empêcher de songer à la retraite !
Vassiljev (2,5) : Il a cadré la première frappe des estoniens (45+1′), et c’est un petit exploit dans cette partie… Remplacé par Kreida (82′).
Dmitrijev (2) : Très permissif à l’encontre de ses adversaires, il a dû bien augmenter ses chances d’obtenir un maillot allemand. Remplacé par Käit (59′).
Puri (3) : Il est celui qui s’est le plus donné dans les duels, mais les intentions ne précèdent pas toujours la réalisation.
Zenjov (5) : On lui pressentait logiquement un match très compliqué et pourtant, il a relativement bien tiré son épingle du jeu. Intéressant pour porter le ballon, il s’est procuré deux petites occasions (48′, 56′). Remplacé par Ojamaa (71′).