Premier League – 12ème j. | Les notes de Arsenal – Wolves (1-1)

Homme du match: Leno (7,5): Le portier allemand, pourtant arrivé au mercato comme remplaçant naturel de Cech, enchaîne les prestations de haut vol et prouve ainsi à Unai Emery qu’il a eu raison d’avoir bousculé la hiérarchie au poste des gardiens. Des arrêts en cascade qui permettent à Arsenal d’accrocher un nul inespéré. D’abord en gagnant son duel en deux temps face à Costa (23e), puis en sortant une horizontale sur une frappe à l’extérieur de la surface (26e), avant de réaliser deux parades décisives à bout portant en toute fin de rencontre face à Jota (84e) et Traoré dans le temps additionnel.

 

Arsenal (4-2-3-1):

 

Leno (7,5): voir ci-dessus. 

Kolasinac (3): Son couloir gauche s’est muée en une autoroute sans péage sur laquelle Costa n’avait qu’à lâcher un coup du turbo pour s’y engouffrer. Remplacé par Mkhitaryan à la 76e.

Mustafi (5): Quelques interventions salvatrices relèvent le goût d’un match relativement moyen de sa part. En effet, sa volonté de sauter les lignes par des passes longues s’est souvent révélé inefficace.

Holding (4): Pas forcément aidé par son coéquipier à sa gauche, Holding s’est montré très fébrile défensivement et a manqué cruellement d’agressivité, laissant trop souvent des angles de passes et des fenêtres de tirs beaucoup trop larges à ses adversaires. Lent, il est pris de vitesse par Traoré à la 84e à l’instar de Ramos face à Robben, ce qui aurait pu coûter la défaite sans l’intervention de Leno.

Bellerin (5,5): Il est l’arrière des Gunners le plus solide ce soir, tant défensivement qu’offensivement. Le vif espagnol rate néanmoins une occasion cruciale à la 70e, pourtant parfaitement servi par Xhaka.

Xhaka (4): Auteur d’une première mi-temps à oublier durant laquelle il est coupable d’un moment d’absence saisissant qui amène l’ouverture du score de Cavaleiro. Piqué au vif, il relèvera néanmoins la tête de l’eau lors de la seconde période en revenant avec de meilleures intentions.

Torreira (5): Malgré sa subtile technique et ses récupérations précieuses, son travail de médiation entre la défense et l’attaque fut trop peu signifiant, majeur problème d’Arsenal durant la première moitié du match.

Özil (4,5): En tant que meneur de jeu, Özil n’a pas montré la voie en insufflant un rythme lent et nonchalant, propagé à l’ensemble de son équipe en première mi-temps. Remplacé par Ramsey à la 76e.

Aubameyang (4): Positionné ailier gauche, le gabonais n’était pas très à l’aise cet après-midi. Bien cadré par Doherty, sa relation avec Kolasinac n’a jamais fonctionné. A la 73e, alors servi à six mètres des cages totalement ouvertes, il frappe le poteau: un raté inhabituel pour un joueur de ce calibre.

Iwobi (4,5): Il était peut-être l’un des rares Gunners volontaire, au sein d’une équipe totalement apathique (à l’image de la première mi-temps lyonnaise hier après-midi au Roudourou), mais aussi le plus imprécis. Remplacé par Guendouzi (6) à la pause dont la polyvalence positionnelle, la mobilité et sa capacité à briser des lignes ont fait très grand bien à son équipe.

Lacazette (3,5): Si d’habitude Lacazette répond à ses non sélections internationales en plantant le week-end qui suit, ce ne fut le cas cette fois-ci. Déboussolé et à contre-sens, le frenchie a joué dans la constante précipitation et multiplié les mauvais choix.

 

Wolves (3-4-3):

 

Rui Patricio (6): Très peu mis en danger, il est concentré et surtout décisif sur les deux interventions qu’il a à effectuer sur Torreira à la 50e puis sur Ramsey à la 86e, quelques secondes avant de s’incliner sur un centre vicieux de Mkhitaryan sur lequel il ne peut pas vraiment réagir.

Boly (5,5): L’ancien auxerrois s’est parfaitement fondu dans la défense à 3. Son coté gauche ne fut que très rarement pris à défaut.

Coady (6): Coaly a à nouveau assumé son rôle de leader central de la défense à 3, caractéristique des Wolves. Certains contres et certaines interceptions de sa part furent décisives. A agi tel un interrupteur pour éteindre Lacazette.

Bennett (5,5): Constat similaire pour le troisième central. Solide, propre, et plus précis dans son placement que la semaine dernière face à Tottenham.

Jonny Castro (5,5): Un match intense du joueur prêté par le Celta Vigo. Son adaptation au championnat anglais se fait de plus en plus satisfaisante.

Doherty (5): Beaucoup moins en vue que lors du dernier match la semaine dernière face à l’autre équipe londonienne, Tottenham. Sans faire de vagues, son coté a été cependant relativement bien tenu en première mi-temps, forçant Aubameyang à être constamment sur le reculoir.

Neves (6): Encore un match plein de promesses de la part de l’espoir portugais. Si l’on ne l’a pas vu forcément plus que ça, dans un match où la possession était coté Arsenal, son travail « de l’ombre » fut primordial: son sens du placement et son lien avec Moutinho a corrompu les transmissions du milieu adverse. Sa frappe de loin dans le temps additionnel trouve de manière malchanceuse le haut du poteau de Leno, et a cru une fraction de seconde offrir la victoire aux Wolves.

Moutinho (6): Le briscard portugais a tenu son rang. Communiquant beaucoup sur le terrain, il a été le guide de son équipe vers une victoire qui a failli se dessiner sans la rature de Mkhitaryan. Sa qualité de passe est encore une fois à mettre en avant.

Cavaleiro (6): Sa qualité de dribble et son activité furent précieuses. Il est à l’origine et à la finition à bout portant du premier et du seul but de son équipe à la 13e.  Remplacé à l’heure de jeu par Jota. 

 

Costa (7): Passeur décisif pour Cavaleiro qu’il sert sur un plateau pour l’ouverture du score (13e). Il rate malheureusement pour lui et son équipe le but du break à la suite d’une contre-attaque supersonique de sa part, butant sur un Leno courageux (23e). Une blessure de fatigue le contraint à laisser sa place à Adama Traoré (73e).

Jimenez (3,5): A part sa lancée en profondeur à la 84e qui a failli se conclure par un centre concluant de sa part, difficile d’avoir ne serait-ce qu’une autre action en tête de l’international mexicain, totalement transparent durant cette rencontre. Sorti en fin de rencontre par son entraîneur pour laisser place à Gibbs-White (85e).

 

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