Liga - 18ème j. | Les notes de FC Séville - Atlético Madrid (2-1)

Liga – 18ème j. | Les notes de FC Séville – Atlético Madrid (2-1)

Homme du match – Ivan Rakitic (8) : Sous Diego Simeone, l’Atlético n’avait jamais perdu trois rencontres de suite. Chaque série étant faite pour s’arrêter, c’est en grande partie grâce au milieu croate que Séville s’est défait des colchoneros. Dès la 7′, sans doute la jambe droite encore bouillante de l’échauffement, Rakitic a allumé Oblak d’un tir d’une pureté éclatante. Si une araignée s’était établi dans la lucarne gauche de l’Atlético, le héros du soir côté sévillan l’a très certainement délogé, au grand damne de Spiderman.

FC Séville (4-3-3)

Bono (5) : Le gardien sévillan a réalisé une bonne prestation. Il ne peut rien faire face au premier but de l’Atlético. Felipe reprend un corner de la tête à bout portant.

Karim Rekik (6) : L’ancien marseillais a donné la vie dure aux attaquants adverses. Puissant et hargneux, il a répondu présent sur tous les ballons apportant, quand il le pouvait, sa présence sur le cpoté gauche de l’attaque.

Diego Carlos (4) : Moins en vue que ces coéquipiers en défense, le brésilien a eu du mal à s’imposer. Avec 10 ballons perdus et 0% de duels gagnés, Diego Carlos est passé à côté de son match. Il est en partie responsable de l’égalisation de l’Atlético, Bono a fait les frais de son mauvais marquage sur Felipe.

Jules Koundé (7) : Un gros match de la part du français. Repositionné au poste d’arrière droit après la sortie sur blessure de Montiel, il a énormément apporté des deux côtés du terrain. Précieux dans sa rigueur défensive, il n’a pas hésité à se projeter dans l’autre moitié de terrain pour apporter du soutien à Occampos. C’est ce duo qui a principalement créé des occasions pour une équipe de Séville en grande difficulté en seconde mi-temps. Sa déviation en toute fin de match a permis à Occampos d’offrir la victoire aux Sévillans.

Gonzalo Montiel (non-noté) : En difficulté face à Carrasco en début de match, il sort sur blessure à la 29′ pour Nemanja Gudelj (4). Le milieu serbe a dépanné dans un premier temps en défense centrale avant d’être repositionné plus haut après la rentrée d’Augustinsson en fin de match.

Thomas Delaney (5) : Dans son registre habituel, le danois s’est montré suffisamment solide pour stopper les offensives de l’Atlético. On l’a surtout vu en première mi-temps lorsque Séville se montrait plus entreprenant. Après la pause, Madrid a récupéré le contrôle du jeu et Delaney s’est peu à peu effacé de la rencontre.

Joan Jordan (5) : Avant de sortir à l’heure de jeu, l’espagnol a montré de belles choses au milieu. Le trio Jordan – Rakitic – Delaney a mis à mal la défense madrilène de par son jeu rapide et ses combinaisons. Le but de Rakitic est à l’image de cette domination. C’est l’Argentin Marcos Acuna qui le remplace avant de laisser, à son tour, sa place à Ludwig Augustinsson.

Ivan Rakitic (8) : (Voir plus haut)

Alejandro (Papu) Gomez (6) : On sait le milieu argentin remuant, technique, percutant. Il l’a été… dans une moindre mesure qu’à l’accoutumé. Il sort à la 84′ pour Munir El Haddadi.

Ivan Romero (3) : Il était sur le terrain ? Le jeune buteur espagnol avait fort à faire face à l’une des meilleures défenses d’Europe. Le mur était trop élevé pour lui ce soir. Impuissant, Rafa Mir, qui n’a pas plus apporté, le prend sa place à la 54′.

Lucas Occampos (7,5) : Seul attaquant à être resté sur le terrain jusqu’à la fin du match, c’est également le seul à avoir été décisif. Au terme d’un match compliqué pour lui, il délivre les siens sur un imbroglio après un corner. Opportuniste et bien placé, il enfonce littéralement Oblak d’une frappe puissant à trois mètres du but.

 

 

Atlético Madrid (3-5-2)

Jan Oblak (4) : Très peu sollicité, le portier slovène n’a rien pu faire sur les deux buts sévillans. La frappe magistrale de Rakitic est trop bien placée et le missile à bout portant d’Occampos est trop puissant.

Mario Hermoso (4) : Il a défendu en défense et attaqué en attaque. Une phrase répétitive à l’image des prestations, correctes, de l’espagnol depuis le début de la saison.

Geoffrey Kondogbia (7) : Clairement l’homme de la rencontre du côté de l’Atlético. Le roc centrafricain n’a pas épargné les attaquants de Séville, surtout en fin de match, où son excès d’engagement lui a valu d’être sanctionné d’une biscotte !

Felipe (7) : Buteur sur une corner parfaitement frappé par Lemar à la 33′, il a été décisif sur sa seule action de la rencontre. Il réalise également une bonne prestation en défense.

Marcos Llorente (non-noté) : Sans doute inspiré par la sortie de Montiel, il réalise le fameux moulinet des doigts synonyme de changement dans les sports collectifs. Blessé, il cède sa place à un Rodrigo De Paul très entreprenant à la 34′.

Koke (7) : Normalement dans l’ombre de ses coéquipiers, le capitaine des colchoneros a brillé ce soir. La perfection de ces mouvements et de sa technique, balle au pied, montre que Koke n’a rien perdu de sa splendide.

Thomas Lemar (7) : Griezmann absent, Felix sur le banc, Correa en difficulté, c’est Lemar qui a principalement créé dans l’entrejeu et apporté du danger dans la moitié de terrain adverse. Il permet aux siens d’égaliser avant la mi-temps, en déposant, sur corner, le ballon sur la tête de Felipe.

Kieran Trippier (4) : Son match n’est pas mauvais. Il n’est pas non plus bon. Surtout présent dans sa moitié de terrain, Simeone aura des choses à lui dire, lui qui aime que ses pistons débordent et apportent du soutien en attaque.

Yannick Carrasco (6) : Percutant et entreprenant. Surprenant ? Pas vraiment… Le Belge a, une nouvelle fois, démontré sa capacité a dribblé supérieure à la moyenne. Ses combinaisons avec Lemar côté gauche ont fait mal à Séville.

Angel Correa (4) : Pas dans sa meilleure forme, Correa n’a pas su faire de différences. Très en difficulté face à la rigueur physique imposée par Rekik et Koundé, il sort au tout début de la seconde mi-temps pour laisser le maestro Joao Felix apporter un gros vent de fraîcheur à l’attaque madrilène.

Luis Suarez (3) : 7e rencontre de rang sans marquer pour El Pistolero. Une prestation très pauvre dans son contenu (1 seul tir non-cadré et très peu de ballon joué) marquée par une énorme frustration à sa sortie (57′ pour Matheus Cunha).

 

KLAJNBAUM Arthur

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