Italie - Allemagne (1-1) : Les notes complètes [Ligue des Nations - 1ère j.]

Italie – Allemagne (1-1) : Les notes complètes [Ligue des Nations – 1ère j.]

Homme du match : Donnarumma (8) :

Mis à contribution en début de rencontre, le portier parisien a été infranchissable. Certes, il a bien été aidé par le manque de justesse de ses adversaires, mais il  a répondu présent lorsque ces derniers cadraient leurs frappes. Une succession de parades à la 75e a permis aux siens de revenir avec le point du match nul.

 

Italie (4-3-3) :

Donnarumma (8) : Voir ci-dessus.

Biraghi (4) : En perpétuelle souffrance face à la vivacité de Serge Gnabry, le latéral gauche azzurri a subi les assauts de son adversaire du soir. Le reste de l’arrière-garde italienne veillait au grain afin de compenser les quelques erreurs de placement de Biraghi. Remplacé par Dimarco à la 80e.

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Acerbi (6) : Il a répondu présent sur les quelques centres qui ont transité dans sa surface de réparation. Une présence à souligner lorsque l’on connaît l’habileté de Timo Werner de la tête.

Bastoni (6) : Autant Acerbi s’occupait principalement des duels aériens, le jeune défenseur central de l’Inter s’est ; quant à lui ; chargé de gratter le maximum de ballons dans les pieds de ses adversaires directs.

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Florenzi (5,5) : Particulièrement actif dans son couloir droit, le joueur passé par le PSG notamment a su montrer disponible offensivement, et intransigeant derrière.

Tonali (5,5) : Assez peu influent sur le jeu de son équipe, le pilier du Milan AC s’est contenté de défendre proprement, mais aussi de transmettre sans grabuge le ballon à ses coéquipiers à vocation offensive. Remplacé par Pobega à la 80e.

Cristante (6) : A contrario de son partenaire cité précédemment, le vainqueur de la C3 avec l’AS Roma a été d’une importance cruciale dans l’entre-jeu de l’Italie. Sans faire dans la demi-mesure, il a fait les efforts nécessaires pour venir aider ses défenseurs avant de lancer judicieusement les offensives pour son équipe.

Frattesi (6) : Pour sa première sélection, le joueur de Sassuolo a fait preuve de culot. Effectivement, il n’a pas hésité à oser des dribbles dans sa moitié de terrain, mais aussi à prendre sa chance aux 25 mètres. Une première encourageante donc. Remplacé par Ricci à la 85e.

Pellegrini (6) : Sa rencontre pourrait être résumée à ses petits-ponts successifs sur la doublette Kimmich – Goretzka. Des tentatives pleines d’audace qui ont quelque peu déstabilisé, le temps d’un instant, l’équipe allemande. Il est à la réception d’une merveille de centre de Gnonto, lui permettant ainsi de marquer dans le but vide.

Scamacca (6) : Entreprenant de par ses prises de balles et ses déviations, le partenaire en club de Frattesi a néanmoins péché lorsqu’il était question de prendre sa chance. Un match correct afin de pallier les absences de Belotti et Immobile. Remplacé par Cancellieri à la 85e.

Politano (6,5) : Malgré le fait qu’il ait touché peu de fois le cuir ce soir, l’ailier napolitain a été à l’origine des plus belles occasions transalpines. Avec des débordements débouchant sur de bons centres, il a développé ; semble-t-il ; une connexion intéressante avec Gianluca Scamacca. Sorti sur blessure à l’heure de jeu, remplacé par le tout jeune champion de Suisse : Wilfried Gnonto.

 

Allemagne (4-2-3-1) :

Neuer (5) : Pas, ou peu, inquiété par les attaques italiennes durant le premier acte, le légendaire gardien champion du monde 2014 a dû s’incliner suite à un centre parfaitement ajusté par Gnonto.

Henrichs (6) : Hormis une action en première période où Pellegrini s’était joué du joueur du Bayer, le défenseur droit a été tout bonnement impeccable dans sa moitié de terrain. Remplacé par Hofmann à l’heure de jeu.

Süle (5,5) : Il a freiné avec brio la progression de Tonali, mais s’est vu être en difficulté face aux déplacements du prodige Scamacca. Une prestation en double-teinte qui est, en quelques sortes, sauvée par ce match nul.

Rüdiger (6) : Nouveau joueur du Real Madrid, l’ancien de Chelsea s’est montré rassurant grâce à ses interventions, mais aussi avec ses transmissions pleines de sérénité.

Kehrer (6) : Précieux défensivement, notamment de par ses retours défensifs, il est régulièrement revenu dans les pieds de ses adversaires lorsque ceux-ci tentaient de prendre la profondeur dans son dos.

Goretzka (4,5) : Un mot pour décrire la prestation du numéro 8 ? Tergiversation. En effet, il a été mis en de bonnes dispositions par ses partenaires à quelques reprises, mais malheureusement le joueur de 27 ans a manqué de spontanéité et de concentration pour, au moins, se montrer dangereux offensivement. Remplacé par Gundogan à la 69e.

Kimmich (7) : Réel patron de cette équipe allemande, surtout au milieu, il a rarement été pris à revers. Plaque tournante de cette Mannschaft, il a touché un grand nombre de ballons afin de prendre à son compte l’organisation du jeu de son équipe. Un match plein dans son ensemble. Il marque le but égalisateur suite à un léger cafouillage dans la surface adverse.

Sané (4) : Virevoltant dans son couloir gauche, le joueur allemand s’est procuré la première occasion franche de la rencontre. Sa capacité à prendre autant de vitesse en si peu de temps, grâce à ses petits appuis, aurait toutefois pu faire davantage de dégâts dans la défense adverse. Remplacé par Musiala à la 59e.

Müller (5) : Pas très inspiré aujourd’hui, le bavarois avait pourtant bien démarré la partie, mais s’est perdu petit à petit au fil de la rencontre. Raison pour laquelle Flick choisit de faire rentrer Havertz à la 70e.

Gnabry (5,5) : Auteur de quelques fulgurances sur son côté, il a mis à mal la défense de Biraghi qui était déstabilisé face aux dribbles du joueur formé à Arsenal. Remplacé par Raum à la 80e.

Werner (4) : Assez transparent sur le front de l’attaque de l’Allemagne, l’avant-centre de Chelsea n’a pas été en mesure de créer la moindre occasion, pas même une frappe…

Romain Caballero.

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