CAN 2019 – 3ème j. | Les notes de Mauritanie – Tunisie (0-0)

Homme du match : Diaw (6,5) : Le latéral mauritanien a enchaîné les aller-retours jusqu’à la 90ème minute. Il a présenté un bagage physique impressionnant, à l’origine d’une véritable présence offensive malgré cette position plus reculée.

Mauritanie (4-3-3)

Souleimane (5) : Il a fait le job face à une équipe tunisienne en manque d’inspiration offensive.

Abeid (5) : Moins en évidence que son homologue à l’aile opposée, ses montées ont néanmoins toujours apportées du danger.

Abdoul (Non noté) : Véritable roc physique, le capitaine sera contraint de quitter ses coéquipiers prématurément sur blessure. Remplacé par Diarra (5) à la 17′, vouable pour sa persévérance malgré une grave blessure au coude.

N’Diaye (5) : Le défenseur mauritanien n’a pas plié face aux grands noms offensifs de la Tunisie, certes très peu menaçants ce soir.

Diaw (6) : voir ci-dessus. 

El Id (5) : Balle au pied, sa recherche de verticalité a initié de dangereuses contre-attaques mauritaniennes, jamais conclues.

Dellahi (5) : Devant la défense, il est resté juste techniquement tout en participant à cette densité au cœur du jeu qui a tant gêné les tunisiens dans leur animation offensive.

Coulibaly (5) : Au milieu de terrain, il est resté bien en place pour conserver ce bloc compact. Plutôt juste aussi dans ses transmissions.

Bessam (5) : Le joueur le plus capé de sa sélection a été le moins visible du trident offensif. Pourtant, il s’est procuré l’action la plus nette sans réussir à conclure son duel face à Hassen. Sorti en fin de match pour Anne.

Ba (6) : Pertinent dans son rôle de point de fixation, l’attaquant mauritanien a également été l’initiateur d’un pressing conquérant à l’origine de plusieurs récupérations hautes.

Diakite (6) : Très remuant, sa tonicité et ses nombreux appels ont posé d’énormes maux de tête à la défense tunisienne qui n’a jamais réussi à le museler. Il lui a manqué ce précieux but.

Tunisie (4-2-4)

Hassen (6) : Très exposé par sa défense, le portier des Aigles de Carthage s’est rendu très décisif face à une équipe mauritanienne dangereuse.

Haddadi (3) : L’ex-dijonnais a été catastrophique défensivement. Face à Diakité, il a souffert sur le plan des un contre un purs mais aussi dans la couverture des appels.

Meriah (3) : Son laxisme au niveau du marquage et de la gestion de la profondeur a offert beaucoup de liberté aux mauritaniens, associé à de nombreuses incompréhensions inquiétantes avec Haddadi.

Bronn (4) : La défense tunisienne n’était clairement pas à la hauteur de l’événement et il n’a pas fait exception à la règle.

Kechrida (4) : Moins inquiété dans son couloir, la liberté qu’il offre à Bessam pour s’infiltrer dans la surface symbolise les lacunes de toute une défense.

Skhiri (4) : Avec des premières relances tunisiennes systématiquement longues, il a très peu participé au jeu et son influence dans ce match fût minime.

Aouadhi (4) : Peu recherché par ses coéquipiers, le tandem qu’il a formé avec Skhiri a d’une part touché un faible nombre de ballons. D’autre part, le duo a été visiblement gêné par l’intense pressing adverse.

Srarfi (3) : Invisible et peu inspiré, il cèdera en toute logique sa place pour Khenissi à la pause. Ce dernier a été auteur d’une entrée avec beaucoup plus d’impact.

Msakni (5) : Parmi des éléments offensifs éteints, le tunisien a été le seul à réussir de vraies différences grâce à sa qualité technique et ses changements de rythme.

Khazri (4) : Comme à son habitude, le joueur stéphanois a beaucoup décroché et son placement entre les lignes n’a pas été inintéressant. En revanche, le manque de complicité avec ses partenaires est à l’origine de cette invisibilité offensive.

Sliti (3) : Dans ce schéma tactique caractérisé par une ligne offensive pourvue, il n’a jamais trouvé ses repères et rendra une copie décevante. Remplacé par Drager à la 78′.

VANMEENEN Olivier