CAN – 1/8 finale | Les notes de Maroc – Bénin (1-1, 1-4 TAB)

CAN – 1/8 finale | Les notes de Maroc – Bénin (1-1, 1-4 TAB)

Homme du match : Allagbé (7,5) : Très inquiétant dans la plupart de ses relances au pied voire catastrophique, il a su sortir les ballons sur sa ligne en se montrant solide sur les tentatives adverses. A l’image de son équipe il a fait le dos rond et a été un vrai pilier défensif dans cette qualification. Sauvé par son poteau sur le pénalty de Ziyech en fin de partie puis auteur d’une parade exceptionnelle pendant la séance de tirs au but il est le héros de cette victoire.

 

 

Maroc 

Bounou (4,5) : Sollicité une seule fois dans cette partie sur une reprise suite à un corner, il doit s’incliner. S’il n’affiche pas une main ferme, il faut reconnaître que le ballon arrive vite et qu’il y a beaucoup de monde devant lui.

Dirar (4) : Trop peu présent offensivement dans un match où ses tâches défensivement étaient limitées voire même inexistantes, c’est une vraie déception. Il aurait dû montrer bien plus en seconde période surtout lorsque le Maroc était mené 1-0. Remplacé par Mazraoui (74′).

Da Costa (5,5) : Jamais pris dans les duels mais souvent en second rideau après Saïss, il a effectué moins de travail que son compère.

Saïss (7) : Intraitable sur chaque ballon direct et sur les accélérations des ailiers, il n’a jamais rien laissé passer. Que ce soit dans l’axe ou sur le côté, il a senti tous les coups avant tout le monde pour couper les trajectoires.

Hakimi (6) : Un peu timoré en première période, il a beaucoup plus apporté et montré ses qualités offensives après le retour des vestiaires. Offrant des solutions sur son côté gauche, il a beaucoup percuté et sa vitesse a fait la différence.

Boussoufa (7) : Impressionnant au pressing en première période, il a récupéré des ballons très hauts sur la pelouse. Des ballons très dangereux à chaque fois qu’il a su transformer en occasion de but avec sa superbe qualité de passe. Sa présence à la récupération, moins forte après la mi-temps a pourtant fini par payer après une grosse erreur défensive. Il a été la véritable plaque tournante du jeu marocain dans ce match couperet.

El Ahmadi (7) : Il faut des joueurs comme ça dans une équipe et même dans une équipe avec autant de talents offensifs que le Maroc. Moins dans un registre technique que Boussoufa mais tout aussi précieux dans l’entre-jeu et notamment à la récupération, il a instauré une forte pression sur les milieux adverses.

Ziyech (6) : Principale menace sur le plan offensif, l’ailier de l’Ajax avait carte blanche dans son positionnement. Très disponible et beaucoup servi par ses coéquipiers, il a voulu faire les différences seuls, oubliant parfois ses coéquipiers. Quelques frappes inspirées mais pas toujours cadrées ou sorties par le gardien. Il aurait pu être le héros mais a raté un pénalty dans les ultimes secondes avant de manquer une grosse occasion en fin de prolongation.

Belhanda (4) : Décevant sur la globalité des minutes passées sur la pelouse, il n’a jamais rien apporté dans la création. Rarement à la conclusion des actions et trop souvent bas sur le terrain, il a aussi beaucoup manqué après le retour des vestiaires. Remplacé par Boufal (59′).

Amrabat (5) : Décevant dans ses choix malgré une grosse présence notamment après la sortie de Belhanda, il a été bien trop imprécis pour se montrer efficace. Il a obtenu plusieurs fautes avec son expérience mais son manque de lucidité dans le dernier geste ne ment pas. Remplacé par Idrissi (87′). 

En-Nesyri (5,5) : Malgré les différences crées par ses ailiers, il n’a pas souvent été servis alors qu’il était en bonne position à plusieurs reprises. A l’origine du but refusé injustement avec un bon appel, il aurait sans aucun doute mérité plus de ballons dans le jeu. Il a tout de même remis le Maroc dans le sens de la marche avec une erreur défensive.

 

Bénin

Allagbé (7,5) : Voir ci-dessus.

Adilehou (5) : Auteur de l’ouverture du score inespérée pour le Bénin, c’est son seul fait d’arme du match. Perdu défensivement face aux montées d’Hakimi en seconde période, il n’a pas été capable de trouver des solutions défensives pour stopper dédoublements des ailiers.

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Adénon (3) : En souffrance tout au long de la partie face à l’activité des attaquants adverses, il a quand même repoussé bon nombre de ballons dangereux de sa surface. Expulsé pendant la prolongation suite à un second carton jaune et un bel excès de zèle de l’arbitre.

Verdon & Imorou (3,5) : Match très semblable pour les deux hommes qui ont aussi souffert à l’instar de Adénon. Ce dernier, expulsé et auteur d’une erreur a été le plus malheureux mais ses coéquipiers ont énormément souffert. Des dégagements en catastrophe et des difficultés à contrôler les multiples appels et déplacements des marocains.

Adéoti (3,5) : Il a tenté d’exister dans une partie difficile pour lui et son équipe. Tout comme Sessègnon, il a fait un gros travail de l’ombre malgré un marquage parfois discutable. Auteur de plusieurs interventions dans les pieds, il a arrêté plusieurs actions chaudes. Mais avec une perte de balle fatale, il a relancé le Maroc qui était alors mené 1-0.

Seibou (4) : Dans une défense à 5, il était censé couper les dédoublements entre Hakimi et Amrabat mais n’a eu finalement que très peu d’impact défensif. Dans ce bloc très regroupé, il a laissé des espaces et a souvent perdu les ballons à la relance.

Sessègnon (5) : Très transparent sur le plan offensif à l’image de tout son pays, il a lui aussi fait bloc dans sa moitié de terrain pour tenter de contenir les marocains. Limité à des tâches défensives, il a réalisé un gros travail de l’ombre pour aider tous ses partenaires avant de commettre l’irréparable dans sa surface dans les dernières secondes.

Dossou (3,5) : Transparent tout au long des 86 minutes qu’il a passé sur la pelouse, on ne peut pas vraiment le lui reprocher. Ce n’était tout simplement pas un match pour lui. Son équipe n’a fait que défendre et aucun ballon ne lui a été offert en bonne position. Remplacé par Tidjani (86′).

Soukou (3,5) : Comme ses coéquipiers sur le front de l’attaque, on ne pouvait pas lui demander de faire des miracles. Décevant, il est logiquement remplacé par Djigla (69′) qui a été bien plus percutant avec sa fraîcheur.

Poté (5) : Un match bien difficile pour celui qui a déjà inscrit deux buts dans cette CAN. Pourtant, il n’a pas compté ses efforts, multipliant les appels dans la profondeur sur chaque récupération. Il n’a pas récupéré beaucoup de ballons mais a pesé sur les axiaux comme il a pu.

 

Benoît Castéla 

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