Ligue des Champions - 5ème j. | Les notes de OM - Olympiakos (2-1)

Ligue des Champions – 5ème j. | Les notes de OM – Olympiakos (2-1)

L’Homme du match : Payet (7) : Après ce qu’il vient de traverser entre les innombrables critiques sur son poids, un début de saison éteint, un pénalty raté en phase de poule aller… Il en fallait du mental pour en mettre deux d’affilée au fond ce soir, et cette fois il n’a pas faibli. Mieux même, après un début de match ou il alternait les passes lumineuses et les phases de déchet, il a été brillant en seconde période, fluide dans son jeu, inspiré et très dangereux de par ses transmissions vives et bien pensées.

OM (4-3-3)

Mandanda (4.5) : Il n’a pas eu grand chose à faire, est impuissant sur le but, mais rate complètement une sortie en fin de match qui aurait pu coûter cher sans une faute des Grecs. Il manque un peu de sérénité sur les dernières rencontres de l’ OM.

Amavi (5) : Trop de gestes dangereux pour son équipe, du coup malgré un engagement sans faille et quelques bons jaillissements défensifs, il a été parfois inquiétant par ses ballons trop vite relâchés dans l’axe, voire en retrait.

Alvaro (6.5) : Solide comme à son habitude, il a mis l’impact qu’il fallait dans une rencontre contre un adversaire avec ce physique, et même si comme tous les autres il a un peu manqué de férocité en prémière période, il a fait un match sérieux et sauve les siens d’une superbe intervention couché au sol pour contrer un missile de Cissé dans les derniers instants.

Caleta Car (6.5) : Timide en première mi-temps, ou lui aussi aurait pu s’avancer plus vite et franchement sur le buteur grec, il a ensuite été excellent et très précieux en seconde période, affirmant un rôle de leader défensif, organisant le replacement pour jouer le hors-jeu avec finesse et précision, et imprenable à la tête.

Sakai (4.5) : Encore trop de ballons timorés, soit en retrait soit mal donnés devant, et des interventions pas toujours bien mesurées, il continue pour le moment cette saison bien en dessous des précédentes pour sa part.

Cuisance (4.5) : Il aura énormément couru, se sera même mis dans le rouge en moins de 60 minutes, et malheureusement pas souvent à bon escient. Beaucoup de phases de jeu intéressantes sont passées par lui, mais il manque encore beaucoup de folie, de créativité. Remplacé avant l’heure de jeu par Sanson, intéressant et plus vertical dans son jeu.

Kamara (5.5) : Il a alterné le chaud et le froid ce soir, passant du roc agressif et qui va de l’avant au joueur imprécis qui laisse filer devant lui l’adversaire sans réagir. En manque de fraîcheur à l’évidence, il souffre de l’enchaînement des rencontres.

Rongier (6.5) : Un match plein, avec énormément d’abattage, de percussion et malheureusement un manque évident d’adresse à l’approche du but. Il a cependant été à l’origine du premier pénalty puisqu’il lance Thauvin qui est fauché, et a été l’initiateur du retour vers l’avant de l’OM en début de seconde mi-temps.

Payet (7) : Voir ci-dessus

Benedetto (4) : Timoré comme depuis six mois, il n’a pas eu le poids qu’il aurait dû avoir sur une première période de Ligue des Champions malgré quelques bons mouvements collectifs, et a cédé sa place dès la pause à Germain (6), très utile devant par son mouvement avec ou sans ballon et ses déviations et passes rapides et précises.

Thauvin (6) : Sans briller, il a été très souvent au milieu du jeu, et dans tous les bonnes offensives de l’OM, il a été celui qui a le plus contrarié la défense centrale des grecs.

Olympiakos (4-3-3)

Jose Sa (6) : Malgré deux pénalties sur lesquels il ne peut rien même s’il frôle le second, il a été souvent au bon endroit au bon moment et a dégagé une vraie sérénité dans son attitude.

Holebas (5.5) : Solide de son côté ou il a rarement perdu les duels, il s’est cantonné par contre à un rôle très défensif, sans prise de risque

Cisse (5) : Puissant à la tête ou il a sorti tout ce qui passait, bien aidé par sa taille, il a par contre été à l’origine du premier pénalty en fauchant trop rapidement, sans réfléchir, Florian Thauvin à l’entrée de la surface. Mais il est au bon endroit en fin de match pour reprendre un ballon qui aurait filé au fond des filets sans l’interception miracle d’Alvaro

Semedo (5.5) : Intéressant en première mi-temps avec des relances rapides et une projection vers l’avant très incisive, il a ensuite été plus en difficulté avec l’entrée de Germain, qu’il n’a pas toujours su contenir.

Rafinha (4) : On aura plus remarqué sa coiffure que son jeu ce soir, mais on peut aussi souligner sa main qui donne la victoire indirectement à l’OM. Pas une soirée pour lui ! Irritant, nerveux, il a certes fait deux ou trois incursions intéressantes sur le côté dans le camp adverse, mais l’ensemble est bien insuffisant.

Bouchalakis (6) : Une plaque tournante du dispositif grec, le capitaine courage de cet Olympiakos court toujours dans la bonne direction, est précieux dans ses placements et a distillé ce soir les meilleurs ballons dans l’entrejeu

Camara (6.5) : Une frappe lumineuse qui a transpercé les buts marseillais en première période, et plusieurs offensives puissantes ou sa rugosité a fait la différence, un match très correct de sa part même si sa vilaine semelle sur Rongier en deuxième période aurait pu lui assurer de l’eau chaude à la douche !

M’Vila (4) : Ce retour en France pour l’ex-Vert n’aura pas été des plus inspirés, puisqu’il a traversé le match sans jamais se mettre en évidence, semblant un peu perdu dans ce rôle de piston entre la défense et les milieux offensifs. Beaucoup de courses sans objet précis, et finalement peu de ballons distribués.

Vrousai (6) : Le jeune attaquant, qui n’avais jamais débuté un match de LdC avant ce soir, a été particulièrement intéressant, entreprenant et avec de l’idée dans ses initiatives. Encore du déchet et parfois un peu d’emballement, mais il a fait un match prometteur.

El-Arabi (4) : Très discret, il a perdu des ballons bien plus que ce qu’il a apporté par ses initiatives offensives très rares ce soir.

Fortounis (5) : Il est passé plusieurs fois du bon au moins bon dans ce match, alternant les phases ou il a créé d’excellentes ouvertures en se déplaçant latéralement et à bon escient et celles ou il a gâché des ballons et raté quelques passes.

 

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