Ligue des Champions - 2ème j. | Les notes de Basaksehir - PSG (0-2)

Ligue des Champions – 2ème j. | Les notes de Basaksehir – PSG (0-2)

Homme du Match : Kean (7) : il manque de finesse technique et d’intelligence de placement parfois mais l’envie est là. On sent que ses partenaires ne lui font pas entièrement confiance parce que malgré de bons appels, peu de ballons lui sont transmis. C’est finalement lui qui soulage les parisiens une première fois en inscrivant un but de la tête sur un corner tiré par Mbappé. Puis une seconde fois sur un centre de Sarabia, enchainant contrôle compliqué et reprise de volée pour tromper Günok.

 

BASAKSEHIR : 4-3-3

 

Günok (4,5) : les parisiens ne l’ont pas souvent mis à contribution en première période. En seconde, il prend deux buts à bout portant sur lesquels l’intervention était délicate. Pour le reste, un très beau jeu au pied et il se détend bien sur une frappe de Rafinha en fin de match.

Rafael (5,5) : face à la vitesse de Mbappé, la première période n’a pas toujours été une partie de plaisir. Mais le brésilien en a vu d’autres, et n’a pas lésiné sur les efforts pour se projeter vers l’avant quand l’espace le lui permettait. Pas attaqué, il s’est même fendu d’une frappe puissante que Navas a dû repousser.

Škrtel (5) : lui et Epureanu ont bien géré les appels dans leur dos des points d’appuis Kean et Mbappé. Quand ce dernier décrochait, l’intervention était plus compliquée avec la vitesse du français.

Epureanu (4,5) : même commentaire que pour son compère en défense centrale. Pour sa part, il manque son intervention dans la surface qui vaut le second but parisien.

Bolingoli-Mbombo (5,5): une première mi-temps de bonne facture avec de l’intensité, la volonté d’aller vers l’avant et peu de pertes de balle. Ali Kaldirim prend sa place à la 63e.

Özcan (5) : il a fait un match correct, sans coup d’éclat mais avec peu de déchet.  

Topal (5) : bon match également, avec de l’énergie mais sans être transcendant. Demba Ba prend sa place à la 68e.

Kahveci (6) : face à un milieu parisien peu dense, il a pu progresser balle au pied

Višća (6,5) : il s’est rendu disponible et a été dangereux en première période, notamment avec deux frappes, non cadrées cependant, aux abords de la surface. Il ajuste ensuite sa précision en mettant Navas à contribution.

Crivelli (5,5) : il a montré à Kimpembe que ce match serait aussi un combat physique. Il a posé des soucis au parisien, et a réussi à bien orienter le jeu sur les quelques offensives stambouliotes. Moins en vue en seconde période. Il cède sa place à Giuliano (81e).

Türüç (5,5) : à l’instar de Topal, son match n’est pas spectaculaire mais maîtrisé avec peu de fautes techniques, et sérieux dans l’intensité mise sur la pelouse. Remplacé par Aleksic (81e).

 

PSG : 4-4-2

 

Navas (7) : fidèle à lui-même, il a vécu son match à cent pour cent et est ironiquement apparu comme un joueur central de l’effectif parisien. Il s’est fendu de plusieurs relances excellentes, et de parades essentielles à la réussite des siens.

Florenzi (6) : il a semblé parfois épuisé, d’où son remplacement à vingt minutes du terme. Mais il était impliqué dans le premier acte, puis dans le début de second. Il n’a pas hésité à créer le surnombre sur son côté, et a apporté de la vitesse d’exécution dans les trente derniers mètres, en témoignent plusieurs centres en première intention. Kehrer le remplace (73e).

Danilo (5,5) : dans le dur en première période face à des turcs incisif et quelques coéquipiers un peu à la traîne, il fait au bout du compte un bon match, sérieux, appliqué dans ses passes.

Kimpembe (6) : Crivelli lui a mené la vie dure, surtout les dix premières minutes. Le français a ensuite haussé son niveau de jeu physique, prenant le dessus sur la plupart des ballons.

Kurzawa (6,5) : un des meilleurs parisiens de la soirée. Il a montré l’exemple, pas toujours suivi, en matière d’abnégation, d’anticipation et de prise d’initiative. Bakker le remplace à la 87e.

Di Maria (5) : vous voyez ce jeune joueur bourré de talent dans votre équipe, mais qui ne fait pas les efforts pour ses partenaires ? La première mi-temps de Di Maria donne cette impression. Son pressing était quasi inexistant et il a perdu des ballons faciles. Une seule occasion en 45 minutes, pour un une-deux avec Kurzawa qui débouche sur une frappe non cadrée de l’Argentin. Il s’est remis dans le sens de la marche dans le second acte. Appels et jeu collectif privilégié ne lui ont en revanche pas suffit pour être décisif. Rafinha le remplace (73e).

Herrera (5,5) : le manque de repli défensif de ses attaquants le cantonne à un rôle seulement défensif et à jouer beaucoup de seconds ballons compliqués. Il ne démérite pas et se projette tout de même quand la défense du Basaksehir est basse. Remplacé par Gueye à la 87e.

Marquinhos (5) : le capitaine parisien rend une copie en demi-teinte. Il perd quelques ballons faciles, apparaît parfois désabusé mais il est tout de même présent dans les duels bien qu’esseulé au milieu avec Herrera, et il participe aux bonnes relances.

Neymar (non noté) : dans une prise de balle anodine, il ressent une gêne et stoppe sa course. Il est remplacé par Sarabia (4) à la 26e, pas très tranchant ce soir dans un match où les parisiens ont souvent fait preuve de nonchalance. La faute à l’enchaînement des matchs, peut-être.

Kean (7) : voir commentaire ci-dessus.

Mbappé (6,5) : pas de but, mais une passe décisive et de loin le plus grand nombre d’occasions créées. Il a pu user de sa vitesse et de dribbles de manière efficace pour transpercer la défense stambouliote, tout en manquant de justesse dans le dernier geste.

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