Ligue des Champions - 1/2 Finale | Les notes de RB Leipzig - PSG (0-3)

Ligue des Champions – 1/2 Finale | Les notes de RB Leipzig – PSG (0-3)

L’Homme du Match : Di Maria (8) : Sans être omniprésent sur les attaques placées ou il a parfois été difficile à trouver, il est la clé du match (Avec le gardien de Leipzig), puisqu’il délivre un caviar sur le premier but avant d’inscrire sereinement le deuxième offert par le portier des allemands. Sa précision et le côté percutant de ses ballons en direction du but font de lui le joueur précieux, celui qui manque le plus quand il ne joue pas.

Leipzig (4-4-2-1)

Gulacsi (3) : Certes il a réussi quelques arrêts, mais c’est lui qui a totalement condamné les siens par une relance totalement ratée, d’un niveau affligeant en LdC, directement dans les pieds parisiens pour le deuxième but.

Mukele (4) : Difficile de lui reprocher grand chose pendant 60 minutes, car il a été présent et à d’ailleurs plutôt bien muselé Di Maria dans le jeu, sans pouvoir empêcher la supériorité parisienne de s’exprimer sur coup de pied arrêté et en contre. Mlaheureusement, il se prend les pieds dans le sol tout seul sur le troisième but, offrant ainsi aux Parisiens l’occasion de tuer le match

Upamecano (3) : Après un quart de finale étincelant, impossible de dire si c’est la fatigue ou l’enjeu qui l’a tant contrarié, mais il a été l’ombre de lui-même ce soir, perdant énormément de ballons, courant à l’envers et dans le vide, et semblant jouer paniqué toute la rencontre, sans aucune sérénité. Très décevant !

Klostermann (4.5) : Plutôt convaincant en un contre un face à M’Bappé a qui il a tout de même posé problème, il a pêché par des relances vraiment hasardeuses voire dangereuses, et n’a pas eu assez d’audace non plus pour un peu donner du jus à ce côté droit.

Angelino (4) : Oui, il a énormément touché de ballons et cela passait souvent par lui dans les rares temps forts de Leipzig ce soir, mais le problème c’est que cela ne donnait jamais rien ensuite, il a perdu un nombre incroyable de ballons, et n’a jamais trouvé le geste juste dans les 25 derniers mètres. L’envie y était, mais n’a pas suffi

Sabitzer (5.5) : L’homme fort de cette formation, il a été très entreprenant et virevoltant en première période, dstillant des ballons dangereux et tentant sa chance, mais il a ensuite un peu disparu également une fois que le retard allemand s’avérait conséquent à combler.

Kampl (5) : Lui aussi a donné beaucoup pendant cette rencontre, et a été rugueux, autoritaire même dans sa conduite de balle et l’impact sur l’adversaire. Mais lui aussi n’a pas su comment piéger un peu les parisiens, est resté trop prévisible et a manqué d’un peu d’inspiration.

Laimer (5.5) : Un vrai joueur complet, trés engagé (parfois trop), au rôle précieux au milieu de terrain, il a relayé proprement ses ballons, et a simplement manqué un peu de folie, jouant presque trop proprement (sauf sur l’homme)

Nkunku (2.5) : Inexistant en première période ou il a erré comme une ame en peine et a tenté de venir chercher quelques ballons sans succès, il a été remplacé dès la pause par Forsberg (5.5) , sérieux et volontaire, mais sans la verve suffisante pour perturber les parisiens.

Olmo (2) : Pire encore que son compère, il a été inexistant pendant les 45 minutes qu’il a passées sur le terrain, soit tétanisé par l’enjeu, soit incapable physiquement d’aller se battre après une saison épuisante, les Allemands ayant joué beaucoup plus de matchs que Paris depuis Mai. Remplacé par Schick (5), très imprécis mais avec une envie qui déjà faisait contraste.

Poulsen (4.5) : Clairement pas assez percutant dans les 18 mètres, il a tout de même eu le mérite d’aller parfois loin de son but pour aller au combat, si l’on peut parler de combat dans ce bien triste match de Leipzig.

PSG (4-3-3)

Rico (6.5) : Jamais sollicité dans ce match tendre des allemands, il a cependant affiché dans ses rares prises de balle une sérénité positive compte tenu du contexte particulier pour lui

Bernat (7) : Très souvent excellent sans ballon, il est toujours placé ou il faut quand il faut, comme sur le troisième but qu’il inscrit, et il a en plus été concentré et appliqué sur son côté, jamais inquiété même si de toute façon ce Leipzig là n’aurait pas pu inquiéter grand monde.

Thiago Silva (6.5) : Sérieux et lui non plus jamais réellement mis en danger, il a parfois été un peu juste sur le marquage, avec un petit temps de retard pour verrouiller l’adversaire. Il est cependant intervenu pour sauver un ballon qui filait au but, avec hargne et lucidité.

Kimpembe (7) : Si même lui se met à être bon, c’est signe que c’est une très très bonne passe pour le Paris SG. Beaucoup d’autorité, une présence à la tête parfaite, et même quelques relances avisées !

Kehrer (6) : Toujours bon pour projeter l’équipe vers l’avant et casser le peu de lignes qu’avait Leipzig ce soir tant ils ont implosé d’entrée, il a cependant toujours trop de déchet dans le dernier geste, ses centres ne rencontrant pas souvent preneur.

Paredes (7) : Plaque tournante ce soir, il a touché énormément de ballons, et rarement pour en faire n’importe quoi, il a distillé énormément de passes précises et inspirées, s’est parfaitement entendu avec Marquinhos et Herrera, un très bon match !

Marquinhos (7) : Comme toujours au top niveau, il assure quand il faut, et délivre d’une tête imparable les siens dès la 12ème minute. Pas omniprésent ensuite, il a cependant fait le job, et le bonheur vient souvent de lui, un homme providentiel dans ce club.

Herrera (7) : Un très fin stratège, qui voit le jeu et anticipe les actions, ce qui en fait tactiquement un joueur qui va enormément peser sur l’adversaire. Il s’est régalé ce soir et a largement contribué à la qualification Parisienne.

Neymar (6) : Quelques dribbles intéressants comme toujours car il a cette facilité, il délivre toujours des passes lumineuses et à un talent incommensurable, mais on ne peut pas ne pas tenir compte de cette maladresse face au but, qui dans un match avec un adversaire de taille aurait pu couter cher.

MBappe (6) : Sans marquer, il a pesé de tout son talent et surtout de sa vitesse sur les joueurs du Leipzig. Il a cependant manqué un peu de perçant à l’approche des buts, avec 2-3 maladresses qui ont permis à Klostermann notamment de récupérer des ballons.

Di Maria (8) : Voir ci-dessus

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