Serie A - 8ème j. | Les notes de Milan AC - Lecce (2-2)

Serie A – 8ème j. | Les notes de Milan AC – Lecce (2-2)

Homme du match : Calhanoglu (8) : L’homme fort des Rossoneri ! Il a rapidement montré sa capacité à porter l’attaque milanaise en se créant les principales occasions grâce à sa frappe de balle. Il a bien usé de la profondeur, comme sur son magnifique but où il a aussi montré ses qualités techniques. Il a fait preuve d’altruisme, cherchant constamment à combiner avec ses partenaires. En outre, il a fait l’essentiel du travail sur le second but, perforant la défense et offrant un caviar à Piatek.

Milan AC (4-3-3)

Donnarumma (6) : Malgré les deux buts encaissés, il a fait preuve d’autorité et a affiché une grande sérénité. Il a réalisé plusieurs interventions et a même arrêté le penalty de Babacar avant que celui-ci ne le trompe sur sa seconde frappe.

T.Hernandez (5,5) : Un match à deux faces, pendant lequel il a évolué aux deux extrêmes de la performance. Tranchant et vif sur le plan offensif où il a permis le surnombre sur le côté droit. Fragile et perméable sur le plan défensif où il a parfois laissé le champ libre à ses adversaires. L’entrée de Farias a aggravé ses difficultés dans le placement.

Romagnoli (5,5) : Quelques approximations dans le placement, compensé par de bonnes interventions, mais pas toujours. Il a néanmoins montré un leadership dans l’axe central rossoneri.

Musacchio (4,5) : Il a été à l’origine de sérieuses alertes pour son gardien. Pas assez serein, trop fébrile, il a peiné face à la révolte des attaquants de Lecce en seconde période.

Conti (5,5) : Plus serein qu’Hernandez, il a pu laisser quelques libertés à ses adversaires sans se faire prendre, maîtrisant bien le repli défensif. Néanmoins, il a concédé un penalty évitable après une main grossière.

Lucas Paqueta (5) : Un goût de trop peu. Le Brésilien a été très inconstant lors de cette rencontre. Ainsi, il a alterné des bonnes séquences où il a provoqué, amené de la vitesse avec des absences et un manque d’idée dans son jeu. Remplacé par Krunic (67′).

Biglia (6,5) : Son jeu de passe a fait merveille pendant une bonne partie du match. Sa précision fut quasi chirurgicale sur longue distance, ce qui a permis de créer des espaces dans la défense de Lecce. Par exemple, sur le premier but, il trouve Calhanoglu après un service de trente mètres.

Kessié (5,5) : Il a été rassurant sur les phases offensives, trouvant bien ses équipiers et portant le ballon efficacement vers la surface adverse. Mais, défensivement, il s’est laissé gagner par la nonchalance en seconde période. Rebic a pris sa place (80′).

Calhanoglu (8) : Voir ci-dessus.

Rafael Leao (5,5) : Il a été généreux dans les efforts mais Lecce a réussi à le contenir. Manquant de situations à exploiter près des buts de Gabriel, il n’a pas eu beaucoup d’occasions. Toutefois, ses nombreuses courses ont aidé à créer le déséquilibre dans la défense adverse. Piatek l’a remplacé (67′).

Suso (5) : Malgré ses bonnes intentions, il a fait trop peu de différences que ce soit par la passe ou par le dribble. Il a été souvent trouvé sur le plan offensif, ayant un déchet peu important mais ce ne fut pas suffisant pour le voir  plus mettre Gabriel en danger.

Lecce (4-3-1-2)

Gabriel (5) : S’il a réussi plusieurs interventions salvatrices, il n’a pas toujours été très rassurant notamment dans son jeu au pied. Ses relances n’ont pas toujours été très précises, ramenant les Milanais près de ses buts.

Calderoni (5,5) : Il fut capable du meilleur comme du pire. Défensivement, il a parfois manqué de rigueur dans le placement, se faisant éliminer trop aisément par les attaquants adverses. Offensivement, il s’est révélé bien plus inspiré avec des montées souvent utiles. C’est surtout grâce à sa frappe de loin (90+2′) que Lecce a pu ramener un point de San Siro.

Lucioni (4,5) : Cela a été difficile pour lui dans le marquage de Calhanoglu, le Turc se révélant difficile à tenir et à arrêter. Il a manqué de consistance devant Leao qui l’a souvent malmené par ses appels en profondeur.

Rossettini (4,5) : Il a laissé quelques libertés à ses adversaires, manquant de rigueur dans le marquage. Il a souvent accusé de nombreux mètres de retard sur ses interventions, ce qui a donné des possibilités aux attaquants milanais d’inquiéter Gabriel.
Meccariello (5,5) : Face à Hernandez et Calhanoglu, il a vécu un match compliqué, étant souvent pris de vitesse. Mais, grâce à un placement judicieux et une grosse générosité, il a peu à peu retourner la vapeur en sa faveur, obligeant Calhanoglu à quitter sa zone et dominant Hernandez sur la fin.

Majer (3,5) : Le Slovène n’a pas été très inspiré dans ses interventions. Il a peiné dans les duels, accusant du retard et commettant des fautes. Son impact offensif fut assez faible, à cause d’un manque de maîtrise technique notamment. Petriccione a pris sa place (64′).

Tachtsidis (5) : Le Grec a eu quelques difficultés à maîtriser le ballon sur les relances de son équipe, ayant un peu trop de déchet. Par contre, son travail défensif a été intéressant et non négligeable pour sa formation.

Mancosu (6) : L’un des seuls de sa formation qui a gardé un niveau constant en première et en seconde période. Il a bien utilisé les espaces laissés par la défense rossoneri et a parfaitement combiné avec ses équipiers, Farias en tête.

Falco (4) : Il a peiné à exister, touchant trop peu de ballons et étant trop esseulé. Si ses équipiers ne lui ont pas facilité la tâche, il pouvait faire mieux si l’on en juge la performance de son remplaçant, Farias, qui l’a remplacé dès le repos.

Farias (7,5) : L’expression “coaching gagnant” a trouvé un bel exemple avec lui. Dès son entrée, il a insufflé l’air du changement pour Lecce. Intenable, il a harcelé la défense lombarde par son activité sur le côté droit. Il a été très mobile, n’hésitant pas à dézoner sur le terrain ce qui a encore compliqué le travail de ses adversaires.

Tabanelli (4) : Il a eu du mal à se mettre en évidence, réalisant peu de différences et ne pesant pas suffisamment sur la défense des Rossoneri.

Babacar (5) : Ce fut loin d’être tout rose pour lui, notamment en première période où il a été très discret. Mais, après le repos, le réveil de son équipe l’a servi. Sa présence dans la surface a gêné l’arrière-garde milanaise et il a été récompensé d’un but pour son abnégation. Lapadula a pris sa place (82′).

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