Ligue 1 – 37ème j. | Les notes de Bordeaux – Toulouse (4-2)

Homme du match : Braithwaite (8,5) : L’avant-centre Danois aura endossé le rôle du bourreau face à son ancienne équipe. Diablement efficace avec deux buts en autant d’occasions et une passe décisive pour Malcom afin de ponctuer le festival en fin de match, très présent au pressing et auteur d’appels intéressants à répétition, il a réalisé une fabuleuse performance pour offrir aux Girondins de derniers espoirs européens, et peut-être pour enterrer ceux du Téfécé.

FC Girondins de Bordeaux (4-3-3)

Costil (5) : Quelques bonnes sorties et un jeu au pied intéressant pour une nouvelle bonne performance, même si il sera impuissant sur les deux buts des Toulousains. Costaud.

Sabaly (6) : Dans le doute durant la première période, souvent baladé par Gradel et impertinent à l’avant, il est revenu avec d’autres intentions pour la seconde période, à l’image de sa passe décisive très rapide pour Braithwaite (49e) et de sa rigueur défensive retrouvée. Inconstant, mais toujours aussi précieux.

Koundé (6,5) : Le petit Girondin a encore été très propre dans la charnière centrale. Beaucoup de sérénité face aux sollicitations toulousaines, très costaud dans les duels et précieux par ses nombreuses interventions, il a encore apporté une énorme satisfaction à son coach et à ses supporteurs. Solide.

Pablo (5,5) : Moins sollicité que son compère en défense centrale, il a fait ce qu’il avait à faire. Moins d’interventions à réaliser, mais pas moins efficaces, et surtout très costaud dans les airs malgré quelques difficultés face à Sanogo. Professionnel.

Poundjé (5) : Intéressant par la quantité de dédoublements proposés, pas par la qualité. Trop maladroit dans les derniers mètres et souvent mis à mal dans la défense, il a souvent eu tendance à souffrir, à l’image de ses nombreuses fautes synonymes d’avertissement en fin de première période. Impliqué, mais peu appliqué.

Plasil (5) : Souvent suppléé par Meïté en sentinelle, il a eu moins de volume qu’à l’accoutumée. Trop souvent effacé, incapable de combler des brèches ou de récupérer des ballons, il a cruellement manqué d’impact malgré quelques bons ballons distillés par moments. Trop peu de bonnes choses, remplacé à la 81e par Vada.

Lerager (7) : Buteur en fin de match pour sceller le sort de la rencontre, il a eu un impact conséquent dans l’entre-jeu malgré un début de match compliqué. Il s’est vite remis sur les rails pour proposer une performance à la hauteur de l’homme, toujours très volontaire et impliqué pour faire mal en défense comme en attaque. Présent sur les coups de pieds arrêtés, à la récupération et sur les remontées de balles, il a mouillé le maillot pour tirer son équipe vers le haut. Volontaire et décisif.

Meïté (7) : Il semble enfin avoir trouvé ses repères. Omniprésent dans tous les secteurs de jeu, dominateur dans les duels et même passeur décisif pour Braithwaite sur l’ouverture du score peu avant la pause, il a montré de très bonnes choses tout au long de la partie, autant dans la rigueur que dans l’application. Impeccable.

Malcom (7,5) : Le maître à jouer du FCGB a créer le danger à de très nombreuses reprises. Il a fait mal à la défense adverse par ses provocations incessantes, ses appels dangereux et ses transmissions délicates et judicieuses dans les derniers mètres. Buteur pour la cerise sur le gâteau en fin de match, il aura fait son match avant peut-être de faire ses adieux au Matmut Atlantique. Remplacé à la 86e par Otavio.

Braithwaite (8,5) : Voir ci-dessus.

Kamano (5) : Quelques bons ballons à négocier, mais beaucoup de difficultés à se montrer. Souvent battu dans les un-contre-un, maladroit dans les derniers gestes, il a peiné à développer son jeu. Essoufflé, remplacé dès la 52e par De Préville, passeur décisif pour Lerager à la 73e.

Toulouse FC (4-4-2)

Lafont (3,5) : Une bien mauvaise soirée pour le portier Toulousain. Impuissant face aux quatre réalisations girondines, et auteur d’aucun arrêt réellement décisif, il n’a fait que constater les déboires d’une défense à la dérive.

Amian (5,5) : Il a fait ce qu’il pouvait. Tout s’est passé à l’opposé de son couloir, alors que lui a réalisé de nombreuses bonnes interventions, surtout important défensivement par son placement très rigoureux. Il pouvait difficilement faire mieux.

Jullien (4) : À force de trop être sollicité, on finit par faire des erreurs. Beaucoup de bonnes interventions, mais il était malheureusement sur beaucoup de mauvais coups également. Il a fourni beaucoup d’efforts, et il les a malheureusement payé dans les moments décisifs.

Diop (3,5) : Le vrai coupable du naufrage toulousain. En tant que capitaine, il a été totalement incapable de diriger sa défense, dans la pratique comme dans la théorie. Une défense disloquée, un manque de présence aberrant dans les duels et dans les face-à-face, il a laissé des gouffres dans sa surface de réparation. Un but en fin de match ne sera qu’un arbre cachant la forêt.

Sylla (3,5) : Il a énormément souffert dans son couloir. Sollicité à outrance par ses adversaires, il a pris le bouillon en permanence, baladé par les assauts rapides des Girondins et incapable de prendre le rythme de la rencontre. Souffreteux, malgré un superbe but pour ouvrir le score qui n’aura aucun impact à l’arrivée.

Sangaré (4) : Un début de match intéressant avant d’être complètement noyé quand le match est monté en intensité. Il a laissé filer les assauts girondins sans les tenir, laissant passer trop de ballons pour trop peu de ballons récupérés. Dans le dur.

Somalia (3) : Il n’a jamais imprimé le rythme de la rencontre. Absent sur les remontées de balles, absent à la récupération, coupable de nombreuses fautes synonymes d’avertissement en fin de première période, il a tout raté et n’a pas mis assez de cœur à l’ouvrage pour espérer porter son équipe vers la victoire. Calamiteux.

Durmaz (5) : Hormis un décalage décisif pour Sylla sur l’ouverture du score, il n’a rien montré. Des fautes par-ci par-là, quelques éclairs de génie isolés, mais un manque de présence criant. En manque de jus, remplacé à la 71e par Jean.

Gradel (6) : L’homme à tout faire du Téfécé. Il a tenté, tenté, tenté… Mais il était tellement seul que l’on ne peut lui en vouloir de ne pas avoir fait la différence dans cette rencontre. Un coup franc qui fracassera la barre dans les dernières minutes sera sa plus belle action, mais il n’aura pas démérité tant il a donné de sa personne pour essayer de proposer du jeu. Exemplaire.

Delort (4,5) : Écarté dans le couloir droit par le dispositif de Mickaël Debève, il a été fantomatique. Très peu de bons ballons, trop peu d’efforts défensifs et offensifs, il n’a rien proposé. Trop discret, remplacé à la 64e par Toivonen.

Sanogo (3,5) : Hormis quelques bons ballons récupérés dos au but, il a été parfaitement incapable de se défaire du marquage adverse. Aucun bon appel, rien de pertinent à proposer, il s’est noyé avec le reste de son équipe.