Ligue 1 - 36ème j. | Les notes de Amiens - Toulouse (0-0)

Ligue 1 – 36ème j. | Les notes de Amiens – Toulouse (0-0)

Homme du match : Blin (7) : Le milieu défensif prêté avec option d’achat par Toulouse a montré à son ancien entraîneur qu’il avait peut-être fait une erreur en ne comptant pas sur lui et en le laissant filer. En tout cas la prestation d’Alexis Blin ce soir est sans appel. Le milieu amiénois s’est démultiplié dans cette partie. Solide dans les duels, il a récupéré bon nombre de ballons dans les pieds adverses grâce à une bonne agressivité et une bonne anticipation. Il a également été très précis et constant à la relance ne perdant que peu de ballons.

 

Amiens SC

Gurtner (5,5) : Le portier amiénois n’a rien eu à faire de la partie. Mais alors absolument rien. L’incapacité offensive totale du TFC lui a permis de passer une soirée très tranquille.

Krafth (7) : Intraitable face au capitaine toulousain Gradel, il a été impressionnant dans les duels. Jamais débordé, ni pris par les dribbles de son adversaires, il a été capable de toujours rester sur ses appuis et de gagner ses duels. Il a totalement coupé la rampe de lancement offensive des violets.

Adenon & Dibassy (6) : Très solides dans les duels, ils ont pris Sanogo d’entrée de match et n’ont jamais desserrée l’étreinte sur l’attaquant adverse. Parfait sur les ballons aériens, ils ont maîtrisé leur sujet.

Pieters (6) : Lui aussi a parfaitement repli sa mission dans ce match : ne pas se laisser prendre par la fougue de Dossevi et les dédoublements d’Amian. Convaincant défensivement, il a été un vrai mur face aux tentatives d’accélération le long de sa ligne de touche.

Monconduit (6,5) : Plus discret que Blin mais tout aussi précieux, le capitaine de l’ASC a permis à son équipe de conserver une maîtrise dans l’entre-jeu et d’avoir le ballon sur une majeure partie du match. Sa qualité technique est indéniable et permet de fluidifier le jeu de passes de son équipe que ce soit en phase offensive ou sur les premières relances.

Blin (7) : Voir ci-dessus.

Timité (6) : Particulièrement intéressant en première période par son activité et sa volonté de percuter, il s’est un peu éteint au retour des vestiaires. Il va devoir gommer quelques erreurs avant d’être un élément majeur de cette équipe mais il a amené quelque chose de très intéressant. Remplacé par Otero (81′).

Gnahoré (4) : Positionné derrière l’attaquant, il est un des seuls amiénois à avoir déçu ce soir. Très discret, voire introuvable malgré la passivité des milieux défensifs adverses, il n’était jamais bien placé sur le développement des phases offensives de son équipe. Remplacé par Konaté (63′).

Mendoza (3,5) : Décevant en première période et très bien pris par Amian, son coach ne l’a pas épargné. Il est remplacé par Ghoddos dès le retour des vestiaires. Pas dans un grand soir non plus, Ghoddos a tout de même été plus actif et a tenté de trouver ses coéquipiers dans l’axe à plusieurs reprises.

Guirassy (6) : Très actif et mobile sur le front de l’attaque, il a multiplié les appels dans la profondeur. Et s’il a été servi à plusieurs reprises, les axiaux toulousains ne l’ont pas laissé respirer en l’excentrant sur chacun de ses ballons et en ne lui laissant que très peu d’espace.

 

 

Toulouse FC

Goicoechea () : Hormis une frappe flottante mal dégagé, l’Uruguayen n’a finalement pas été si mis en danger malgré l’outrageuse domination de l’équipe adverse. Bien aidé par une défense de fer dans ce match, il n’a pas eu d’arrêts à effectuer.

Amian (6) : Nouvelle prestation digne de ses qualités pour Kelvin Amian. Jamais mis dans le dur par Mendoza, il n’a pas paniqué une seule fois malgré les tentatives de son adversaire pour l’effacer.

Jullien & Shoji (6,5) : La paire axiale du TFC est vraiment en train de s’imposer comme indiscutable au fil des semaines. Depuis l’arrivée du japonais sur les bords de la Garonne, Jullien a retrouvé une sérénité perdue et les deux semblent s’entendre à merveille sur la pelouse. Ce soir encore, malgré la domination adverse et l’obligation de défendre dans leur surface ils ont été parfaits et ont repoussé les assauts amiénois les uns après les autres.

Sylla (4,5) : Il est peut-être le seul défenseur toulousain à avoir connu des difficultés ce soir et c’est assez rare pour le signaler. Le Guinéen, en forme ces dernières semaines a connu des difficultés face à la vitesse de Timité notamment.

Sidibé (4,5) : Un peu tendre dans le coeur du jeu, on a vu ses limites ce soir. Il a tenté de jouer le rôle de sentinelle à lui seul, Bostock n’étant pas vraiment à ce poste. Mais en l’absence de Sangaré ou Cahuzac à ses côtés, il peine grandement à avoir le rendement espéré. Il est jeune et va devoir apprendre beaucoup. Remplacé par Cahuzac (75′).

Bostock (4) : Titularisé pour la première fois après plusieurs mois sans jouer, on ne peut pas dire qu’il a été convaincant. En difficulté sur ce qui est son point fort : les longues passes, il n’a eu aucun impact sur le jeu de son équipe et a été totalement dominé par l’entre-jeu amiénois. Jamais dans le bon tempo dans les duels, ni au pressing, il a été  à la peine tout le match.

Durmaz (5) : Il a bien tenté de faire parler ses qualités techniques mais ses trop nombreuses approximations ne lui ont pas permis de faire des différences. Dans ce rôle de meneur de jeu, il n’a pas été capable de mettre ses coéquipiers sur orbite. Il faut dire qu’ils ne lui ont pas inspiré confiance.

Dossevi (6,5) : Seule éclaircie dans le marasme toulousain ce soir. Peu inspiré offensivement, il a compris qu’il n’était pas dans un bon soir et que ce n’était pas la peine d’insister comme son compère de l’autre côté. Il a cherché des solutions en rejouant plus dans l’axe avec Durmaz, sans réussite pour autant. En revanche, il a effectué un travail défensif et un repli colossal pour venir en soutien de son latéral à plusieurs reprises.

Gradel (3) : Mangé et copieusement dominé dans les duels et dans l’impact face à Krafth, le capitaine du TFC a passé plus de temps à se plaindre et à perdre le ballon qu’à lever la tête pour éventuellement le donner à ses coéquipiers avant de foncer tête baissée.

Sanogo (2,5) : Où était-tu Yaya Sanogo ? Sûrement pas sur la pelouse du stade de la Licorne. Peu aidé par le manque d’inspiration de ses coéquipiers, il n’a pas non plus fait les appels pour recevoir les ballons. Incapable de marquer depuis plusieurs semaines, il ne pèse même plus dans le jeu comme il est capable de le faire. Une bien triste prestation à l’image de l’équipe toulousaine. Remplacé par Leya Iseka (65′).

 

 

Benoît Castéla

 

Lire plus