Ligue 1 – 14ème j. | Les notes de Toulouse – Marseille (0-2)

Ligue 1 – 14ème j. | Les notes de Toulouse – Marseille (0-2)

Homme du match : Rongier (7,5) : Impressionnant dans les efforts et par sa justesse technique, ne cherchez plus le leader de cette équipe. Qu’il n’en plaise à Payet et consorts, en l’absence de Thauvin c’est bien lui qui semble guider l’OM. Dans tous les bons coups de son équipe, il a été insaisissable pour les toulousains. Omniprésent dans la moitié de terrain adverse, il a fait briller ses coéquipiers par ses passes toujours pleines de justesse.

 

Toulouse FC

Reynet (5) : Longtemps Baptiste Reynet a maintenu sa cage inviolée malgré les tentatives adverses. Mais à force, il a craqué. Dribblé par Benedetto puis battu par Radonjic, il ne peut pas réaliser des miracles avec une défense aussi médiocre.

Moreira (2,5) : Totalement ridicule lorsqu’il est allé racler Sarr au niveau du genou, son geste qui lui vaut un carton rouge est inexplicable. Plutôt lucide défensivement jusqu’ici, il a commis un attentat impardonnable.

Isimat-Mirin (5,5) : Il a tenté tant bien que mal de compenser les errances de ses latéraux mais aussi de Rogel pour le mettre en confiance. Alors qu’il a longtemps tenu la baraque, jamais pris dans son dos il n’a pu que constater les dégâts sur les deux buts olympiens.

Rogel (3,5) : En difficulté dans les premières minutes, il était toujours loin de son vis-à-vis. En manque de rythme, sa vitesse lui a aussi fait défaut. Il a su relever la tête grâce notamment à son jeu aérien. S’il avait pu reculer jusque sur le périphérique de la ville sur le but de Radonjic il l’aurait fait.

Sylla (2,5) : Pris dans son dos à maintes reprises, il a beau apporter offensivement vient un moment où ce n’est plus suffisant. Sa perte de balle sur le second but est une erreur de débutant.

Dossevi (4,5) : Inexistant offensivement, il faut reconnaître que Sakaï lui a fait vivre une sale soirée. En manque de rapidité et de solution, il s’est contenté d’apporter son aide défensive. Remplacé par Saïd (82′). 

Sangaré (4) : De retour forcé de la CAN espoir au cours de laquelle la Côte d’Ivoire s’est inclinée en finale, il a cruellement manqué de fraîcheur. En retard dans tous les duels et auteur d’un nombre de fautes incalculables, il a joué au ralenti. Peu de relance efficace.

Boisgard (6) : Après une entame compliquée où il ne savait pas vraiment pas quoi faire, il a montré qu’il était au-dessus de cette triste équipe toulousaine. Positionné contre nature devant sa défense, c’est lui qui a apporté les rares surnombres. Capable de se démarquer entre les lignes et de se projeter, il a tenté d’illuminer le jeu du TFC.

Gradel (3,5) : Lui a fait les efforts défensifs pour aider son équipe. Mais son incapacité à donner le ballon et à vouloir tout faire seul à tendance à exaspérer. Croqueur de ballon, il a perdu bien trop le cuir au lieu de le conserver intelligemment lorsque son équipe en avait besoin. Remplacé par Leya Iseka (84′). 

Sanogo (5,5) : Sa débauche d’énergie est toujours aussi impressionnante. Mais il n’a pas su avoir le sang froid nécessaire sur ses rares occasions de briller. Trop peu efficace devant le but adverse, Toulouse aurait bien besoin d’un coup de pouce de son attaquant et pas seulement de son jeu dos au but.

Koulouris (3) : Fantomatique pendant 40 minutes, c’est lui qui a fait les frais de l’exclusion de Moreira. Frustré lors de son remplaçant par Amian (42’).

 

Olympique de Marseille

Mandanda (6) : C’est peut-être lui qui a tout changé dans ce match. Avec son arrêt à la 71’ devant Sangaré, il a offert un sursis à un OM bien triste avant d’inscrire ses deux buts.

Sarr (6,5) : Rien à dire sur sa prestation défensive parfaite. Maître de son sujet Gradel, il n’a pas été pris une seule fois face aux dribbles prévisibles de son adversaire direct. Sarr est souvent venu apporter le surnombre avec efficacité et a offert de belles opportunités de centres par ses déplacements.

Kamara & Perrin (5,5) : Rares sont les défenses axiales 100% formées à l’OM. Ce n’était pas arrivé depuis le siècle précédent. Et difficile de dire que ça n’a pas réussi à Marseille. Pris sur la tête de Sangaré mais aussi à deux reprises par les prises de balles de Sanogo, ils ont globalement bien maîtrisé l’impact de Sanogo dans les airs et dos au but.

Sakai (6) : Impeccable devant Dossevi, il n’a jamais été pris de vitesse. Jamais pris tout court en réalité. Capable de trouver des solutions habituellement, Sakai à parfaitement lu le jeu d’un Dossevi auteur de sa pire prestation de la saison. Il aurait pu apporter un peu dans la moitié de terrain adverse.

Rongier (7,5) : Voir ci-dessus.

Strootman (3) : Intéressant dans les dix premières minutes grâce à son jeu en remise et en une touche, il aurait fallu arrêter le match. Dominé dans les duels et incapable de saisir Boisgard qui lui a fait des misères, il semble vraiment hors de forme.

Sanson (4,5) : Ses rares accélérations ont fait mal à la défense toulousaine. Mais trop rares. Trop rares à l’image de son inconstante tout au long de la partie, capable de disparaître pendant de longues minutes. Remplacé par Germain (75’).

Lopez (3) : Très peu inspiré sur ses prises de balle, il n’a pas su les mettre à profit. Trop de pertes de balle et de course dans le vide. Remplacé par Randonjic (64’).

Payet (6) : Si son équipe a été bien triste il faut l’avouer, il n’a jamais semblé aussi à l’aise que dans ce positionnement derrière l’attaquant. Libre, il a pu profiter des espaces et de l’axe pour être le maître à jouer. S’il n’a pas tout réussi et même loin de là c’est lui qui est venu donner ce magnifique ballon à Benedetto pour l’ouverture du score.

Benedetto (6,5) : Auteur de l’ouverture du score après avoir effacé Reynet, il a été d’une incroyable abnégation. Sevré de ballon face à une défense adverse efficace, il a su profiter de son unique chance pour délivrer les siens. Remplacé par Aké (87’).

 

Benoît Castéla

 

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