Supercoupe d’Europe | Les notes de Bayern - FC Séville (2-1)

Supercoupe d’Europe | Les notes de Bayern – FC Séville (2-1)

Homme du match : Kimmich (6,5) :

Omniprésent sur l’ensemble de la pelouse, le numéro 6 a tout bonnement été monstrueux en ce qui concerne la récupération du ballon. Ce qui suivait ces phases de jeu était d’un niveau tout aussi élevé. Énorme match de sa part !

 

Bayern Munich (4-2-3-1) :

Neuer (6) : Cueilli à froid au bout d’une petite dizaine de minutes, le gardien allemand n’a pu repousser le penalty d’Ocampos. Il s’occupa bien des autres tirs cadrés andalous, comme cet arrêt fantastique face à celui de En-Nesyri !

Hernandez (5,5) : Son travail défensif, avec ses multiples replis, a empêché son vis-à-vis de pénétrer dans la zone des 25 derniers mètres. Lorsqu’il proposait son soutien en attaque, il a souvent été servi dans de bonnes conditions et concrétisait chacune d’entre elles par une bonne occasion. Martínez le remplaça en lieu et place à la 99e. Changement qui s’est avéré payant puisqu’il est le héros inattendu de cette finale en inscrivant le but de la victoire d’une tête rageuse !

Alaba (3,5) : Son début de match ne peut être qualifié que de catastrophique. Suite à un contact avec Rakitić à moins de deux mètres de son propre but, l’international autrichien concéda un penalty et mis son équipe en dedans trop rapidement. Remplacé à la 112e afin de laisser Boateng jouer quelques minutes de cette finale.

Süle (5) : Bien qu’il ait été difficile pour lui de contrer Ocampos, l’affaire aura été plus simple à réaliser face à De Jong qui était moins mobile. Ses relances précises peuvent être soulignées.

Pavard (4,5) : Des montées qui se sont multipliées, et qui se sont soldées par des centres de qualité. Toutefois, défensivement, il fut plus limité notamment face à Ocampos et Rakitić.

Kimmich (6,5) : Voir ci-dessus.

Goretzka (6) : Auteur d’un match où il fut très impliqué, plus particulièrement dans la création de jeu et à la finition. Preuve étant son placement intelligent, dans la surface adverse pour reprendre la passe en retrait de Lewandowski. Remplacé à la 99e, par Davies afin de dynamiser davantage l’attaque des champions d’Allemagne en titre.

Gnabry (5) : Assez peu rarement sollicité par ses coéquipiers, l’ailier bavarois a été généreux en terme d’efforts afin de presser ses adversaires au plus haut. Il est regrettable que, lorsqu’il était en possession du ballon, perdit duels semblants pourtant être évitables lors de ses tentatives de dribbles.

Müller (5,5) : Polyvalent, derrière l’avant-centre polonais du Bayern, le champion du monde 2014 a distribué le jeu offensif de manière simple et efficace. Ses transmissions ont permis de casser des lignes avec une certaine facilité, que ce soit au sol ou dans les airs.

Sané (4) : Il s’est heurté à une assise défensive du FC Séville de qualité. Tentant sa chance à quelques reprises, cela a été compliqué de vraiment pouvoir être en situation adéquate pour tromper Bono. Remplacé par Tolisso à la 75e.

Lewandowski (6) : A défaut d’avoir été buteur ce soir (il a vu son but refusé à la 52e ndlr), le meilleur buteur de Ligue des Champions la saison dernière a ce soir été d’un altruisme honorable en adressant une splendide passe décisive pour Goretzka.

 

FC Séville (4-3-3) :

Bono (6) : Plutôt serein sur sa ligne de but dans un premier temps, il encaisse par la suite un but sur une frappe limpide et précise de Goretzka où il n’a pas pu anticiper davantage. Il est malheureux sur le second but encaissé puisqu’il repousse d’abord une frappe avant de céder face au nouvel entrant, Javi Martínez.

Escudero (5,5) : Grâce à sa faculté à repousser les centres venant de la gauche par Benjamin Pavard, il a souvent renvoyé le danger assez loin de sa surface.

Carlos (5) : En position basse, voire parfois trop basse, l’ex nantais n’aurait sans doute pas été contre le fait de porter mains fortes à son gardien, Bono ! Il a suppléé ce dernier et donc l’ensemble de l’équipe en s’interposant sur un bon nombre de frappes bavaroises.

Koundé (5,5) : Sa solidité défensive a été un élément décisif face à Leroy Sané qui était en feu depuis son dernier match. Il a empêché l’ailier allemand de progresser, et de se rapprocher suffisamment pour finir par être efficace.

Navas (5,5) : Si Sané ne fît pas le meilleur match de sa carrière, la raison est grandement, et légitimement, due à l’excellente défense de l’expérimenté espagnol de 34 ans (en plus de celle de Koundé ndlr). Il n’a pas démérité en réussissant à reprendre souvent le dessus sur l’allemand, même si celui-ci le prenait de vitesse.

Rakitić (5,5) : En provoquant un penalty assez tôt dans le match, l’ancien barcelonais a été d’une importance primordiale du côté sevillan dans l’élaboration de contre-attaques éclairs. Remplacé par Torres à la 56e.

Fernando (4,5) : Un match pas des plus simples à négocier tant la pression exercée par les munichois s’accroissait. Finalement, le brésilien ne gagna que très peu de duels face aux milieux allemands, quels qu’ils soient.

Jordán (5) : Un travail défensif dantesque qu’il a relativement bien géré. Seul regret pour lui, le nombre de ballons perdus au milieu de terrain dont profitèrent les joueurs du Bayern. Remplacé durant les prolongations, à la 94e, au profit de Vásquez.

Ocampos (6) : Faisant preuve d’opportunisme, l’ancien marseillais crucifie Neuer sur penalty dès la 13e minute. Certainement l’élément le plus détonnant de l’équipe dirigée par Lopetegui, il a pris le dessus sur Pavard avec une multitude de dribbles.

De Jong (5) : Servant de point de fixation, le vainqueur de la dernière édition de Ligue Europa n’a donc, par conséquent, pas été d’une dangerosité des plus terribles. Remplacé par En-Nesyri à la 57e pour rafraîchir l’attaque sevillane.

Suso (4) : En difficulté ce soir, l’international ibérique avec la Roja a eu énormément de déchets dans son jeu. La bonne défense du champion du monde français, Lucas Hernandez, ne lui a pas laisse l’opportunité d’être meilleur lors de cette finale. Beaucoup trop de pertes de balle malheureusement. Remplacé par Gudelj à la 73e.

Romain Caballero.

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